28 décembre 2008

Pooka Day

Alors aujourd'hui, j'aurais pu vous parler de mes iris que forcément, j'ai laissé tomber. J'en avais ras le bol de ces tiges, hop, au panier. J'ai repris mon cottage et j'ai plutôt bien avancé. Mais pas de photo parce que j'ai la flemme.
En ce jour spécial, je fais que ce que j'ai envie de faire et rien d'autre (bon, je vais bosser aussi mais je préfère passer sous silence cet évènement traumatisant). Et pourquoi je fais que ce que je veux (et que j'écris comme je veux)? Parce que c'est

mon anniversaire !!!!



Voilà c'est tout.

30 novembre 2008

J'avance, j'avance...

J'ai un peu travaillé sur les tiges de mes iris mais c'est pas spectaculaire vu que j'ai fait du blanc sur un fond blanc...
C'est impressionnant hein? Oui, je suis bien consciente qu'on ne voit rien. J'ai donc pris un gros plan :
Là, on se rend compte qu'il y a effectivement quelque chose sur la toile... J'ai commencé une autre couleur parce que tout ce blanc, ça me désespère.

28 novembre 2008

Not dead yet

Alors oui, ça fait longtemps, trèèèèèès longtemps que je n'ai rien posté ici (ailleurs non plus d'ailleurs). Pas que j'ai rien fait hein (bon, j'ai rien fait) mais j'ai été prise d'une flemme intergalactique qui, ajoutée à l'heure d'hiver et aux températures polaires, fait que je suis restée au fond de ma grotte. Mais bon, ça va bien maintenant, faut se remuer un peu, feignasse ! Ou pas Oui, j'ai aussi découvert les smilies...

Pendant mon début d'hibernation, je me suis baladée sur le net et je suis arrivée chez Chiloé (tention, elle cause anglais la dame). Et ben, Chiloe, elle, c'est pas une feignasse. Elle choisit des modèles gros comme ma sale bête (c'est dire la taille du truc) et en plus, elle les finit. Enfin, elle en finit certains. Mais c'est déjà bien mieux que moi qui finit rien. Mais les choses changent. Voir tous ces modèles finis, ça m'a donné un coup de fouet et j'ai ressorti une vieillerie qui traînait depuis ... euh... super longtemps.

C'est un modèle que je brodais dans le train, à l'hosto parce que la grille est très claire, que c'est du 2x2, bref du facile. Et j'ai décidé de le finir, je ne fais plus que ça depuis deux semaines (ce qui est un exploit connaissant ma constance). Les deux tiers de la grille sont d'ores et déjà brodés, j'en suis donc là :

Ce sont les iris de Lanarte, qui rendent tout pourris vu que je n'ai toujours que mon téléphone pour prendre les photos.
Il me reste les tiges, tout le bas en gros mais c'est une partie très étroite, ça doit pouvoir se plier fissa c'te affaire.
Finir un truc je vais

21 octobre 2008

Farm Mania

Un nouveau petit jeu, terminé pas plus tard qu'hier soir.


Nous sommes en présence d'un jeu de "gestion" d'une ferme. Par "gestion", je veux dire qu'en fait, on gère rien du tout, on clique juste un peu partout, le plus vite possible, c'est mieux.

Commençons par le commencement... Tout petit jeu qui se respecte, surtout les time management, doit avoir sa petite histoire d'introduction. Nous avons donc ici une bd, un peu mochasse faut bien l'avouer.



Anna part donc aider Pépé que son lumbago désespère (je raconte n'importe quoi pour éviter de faire une remarque désobligeante sur la blonde) parce qu'elle aime bien marcher dans la bouillasse des champs et ramasser le fumier des vaches. (Ceci n'est pas de la vulgarité, c'est la nature).
Nous avons donc ici :



la demoiselle au milieu d'un champ vide. Premier objectif : faire pousser des citrouilles, ça tombe bien, c'est bientôt Halloween. Pour l'instant, c'est simplissime mais bon, on est là pour apprendre. Chaque niveau présente des objectifs à atteindre :



Vous pouvez voir sur la capture une horloge, là-haut, dans le coin. Farm Mania se décline en deux modes de jeu : un mode arcade (chronométré) et un mode casual (sans chrono). Pour ma part, comme je ne joue pas pour perdre, j'ai enchainé les niveaux en mode casual.



Au début (ou à la fin, comme on veut) de chaque niveau, on peut acheter des améliorations pour Anna et Pépé. Certains éléments sont obligatoires pour progresser (les choux sur la capture). Rien d'insurmontable, les niveaux sont bien calculés, vous avez de quoi acheter tous ces machins sans problème pour avancer dans le jeu.

Farm Mania n'échappe pas non plus à la carte de progression :



plutôt jolie d'ailleurs. Un bon point pour ce jeu, son design. Les animaux sont bien représentés, les bruits plutôt marrants et les personnages bien animés.
Pour éviter de lasser, régulièrement arrivent des niveaux bonus comme celui-ci :



Sont cachés dans le décor des moutons et des veaux. Celui qui a eu l'idée et qui a dessiné ça est un gros vicelard, on en trouve facilement la moitié, on rame sur le dernier quart mais le vrai dernier bestiaux, han, jamais on le trouve ! Petit point négatif, une fois le temps écoulé, on passe directement au niveau suivant sans nous révéler la cachette que l'on a raté. Un peu frustrant.

Les niveaux s'enchainent facilement (trop facilement?), de nouveaux éléments viennent s'ajouter (ruches, vaches...), des produits plus complexes sont à élaborer à partir d'œufs, de farine, de fruits. Dans les derniers niveaux, l'écran de jeu ressemble à ça :



Ouéééé, j'ai des biquettes et un pick-up ! Stroclasse !

Pour résumer :
Les moins :
- en mode casual; j'ai trouvé le jeu trop facile, il n'y a aucun moyen de se planter, faut vraiment avoir deux mains gauche et un demi-neurone pour ne pas y arriver. J'ai recommencé en mode chronométré, là aussi, très peu de difficultés. C'est plaisant un moment mais un peu de challenge bien dosé, c'est pas mal aussi.
- on achète certaines améliorations à prix d'or. Les unes sont utiles (le pshitt anti-mites pour les fruits), les autres bof. Par exemple, avoir le pick-up est pratique pour sa plus grande contenance mais il revient aussi vite du marché que Johnny le livreur du début avec son vélo. Pitêtre qu'il est dopé, Johnny, j'en sais rien, c'est vrai qu'il a un tee-shirt jaune...
Les plus :
- les activités sont variées, les produits aussi (laine, miel, yaourts, lait...)
- le design est très chouette, les maisonnettes sont rigolotes comme Mémé qui court partout pour faire gâteaux et écharpes, au contraire de Pépé qui ne glande rien...
- le gameplay est réussi parce que simple. Pas besoin de cliquer droit en appuyant sur trois touches avec le petit doigt tout en faisant un triple Luzt piqué.

Mon verdict : je recommande !

17 octobre 2008

4%

Souvenez-vous, vous qui passez en ce lieu, je dévoilais mon grand projet. Au bout de plusieurs heures d'efforts, j'avais réussi laborieusement à gribouiller une branchasse, ridiculement petite :

Mais là, la semaine dernière, je sais pas ce qui m'a pris, une inspiration divine (mouarf), un coup sur la tête ou plus vraisemblablement mes collyres acides qui ont fini par se creuser une tranchée jusqu'à mes neurones. J'ai repris ma toile giganteste (350x463 points quand même), mes 96 couleurs et hop, j'ai fini la première page.
Tadaaaam :

C'est toujours aussi petit, vu qu'en plus, c'est la dernière page de la rangée donc elle est moitié moins grande que les autres. Les 24 autres, d'où le 4%.
Raaaah, il m'a fallu des jours pour faire 4% tout pourris.
Quant aux 96 couleurs, j'aimerai bien qu'elles finissent par se montrer parce que je jongle entre 4 gris différents et que ça commence à me lasser un chouia. Allez, je m'en vais m'attaquer de ce pas aux 4% suivants, cette fois-ci une vraie grosse page A4 bien poilue.
Bordel, mais j'ai des idées à la con des fois...

P.S. : comme toujours, la galerie ici

10 octobre 2008

Le vent du changement

Depuis hier, je me prends le chou copieusement avec l'interface de Blogger.
J'ai en effet trouvé de très chouettes bannières chez scrap pour vous mais bon, j'allais pas coller un titre rouge sur un fond vert. Donc on liquide tout, on en profite pour passer à la nouvelle version de la plateforme et là, c'est le drame...
Y'a rien qui marche comme je veux, il a fallu batailler comme pas possible (aka mettre les doigts dans le code html yeurk yeurk yeurk) rien que pour mettre un lien cliquable vers un email.

Ensuite, la fameuse bannière...
Je l'installe, il me dit qu'elle est trop grande, ok, reduis-la automatiquement, ah, y'en a la moitié qui manque. Booooon, ne la réduis pas, ah, on voit plus le titre. Zen, mets le titre par dessus, han mais y'a plus rien qui apparait. Retenez-moi, je vais le fracasser, ce blog pourri.
Mais je suis une fille pleine de ressources, j'ai utilisé une ruse d'apache, j'ai écrit le titre direct sur l'image, j'ai collé l'image et là, ça fonctionne. Je sais pas pourquoi, je ne veux pas savoir, mais j'ai quand même passé la nuit en cérémonies vaudous pour désenvouter tout le bouzin.

Il manque encore deux trois petits trucs (surtout dans la barre de droite) mais ça attendra ce week-end.

04 octobre 2008

Festival de la daube

Bienvenue au festival de la daube !
Pas de recettes gastronomiques de nos régions mais bien des petits jeux du oueb tout pourris, tout moisis !
Parce qu'il faut pas croire que je ne vais parler que des jeux qu'ils sont bien, attention, je mets aussi en garde contre la daube, la grosse, celle qui colle aux semelles et qu'on regrette pendant trois générations d'avoir eu un jour sur son disque dur.

Première fournée aujourd'hui, trois bouses.

Veuillez acclamer Crazy Burger !

Déjà, lui et moi, ça partait mal. Pas seulement parce qu'il veut me faire faire des burgers (comme si j'en faisais pas assez au boulot) mais bien parce qu'il est buggé, mais alors jusqu'au trognon. Et le trognon d'un burger, c'est pas reluisant, je parle en professionnelle...
Qu'à cela ne tienne, je persévère (je suis une fille un peu obstinée, presque pas mais un petit peu).

Ah, ça va un peu mieux. On peut choisir un avatar, ça va pas péter bien loin, on a le choix entre garçon ou fille mais c'est déjà mieux que rien. Ensuite, je note qu'on peut éventuellement jouer à deux? Ou alors, on pourrait sauvegarder deux profils différents. Et ça, c'est très peu. Bénéfice du doute, on peut jouer à deux.
Jouons donc...

Okeeeeeeyyyy. Ca commence direct, pas de tutoriel, à peine on sait comment on bouge la demoiselle. Et koikondoifer? Ben, tu sais pas, personne ne le sait, Huguette, sors l'encens, les tarots et la boule de cristal, je suis toute perdue.
Donc on a des clients qui arrivent. On peut prendre un plateau à côté de la caisse, on peut cuire des steaks sur le gril mais bon, j'ai pas trouvé comme parler aux clients, ce qui est un peu con, j'ai pas trouvé comment mettre des trucs sur le plateau, ce qui est un peu con aussi, bref, j'ai pas trouvé comment jouer à ce jeu tout merdique.
Ca commencait à bien me courrir cette histoire quand tout d'un coup :

Paf le chien. Le plus drôle, qui ne se voit pas sur la capture, c'est que ma petite nénette en se déplaçant fait se déplacer et s'agrandir le gros machin noir. Arrêtons là les frais, le jeu est pourri.

Verdict : de la grosse daube...

Poursuivons avec Santa inc.

Bon, un jeu sur Noël, j'ai du le rater l'année dernière mais apparemment, j'aurai du continuer de le rater. Le principe est archi classique : le petit gros en rouge doit assembler les commandes de Noyel des pitis nenfants et il ne doit pas se planter sous peine de mort de rien, on sait pas et on veut pas savoir.

Déjà, le décor qui troue le cul. Devant tant de recherche, de design, de choix harmonieux des couleurs, je reste sans voix. Ou pas. C'est vilain. Mais sinon, comme précédemment, koikondoifer?

Ça se précise. On doit récupérer les bons jouets pour les bons enfants et si possible mettre les commandes pour filles dans un emballage rose, les commandes pour garçons dans un emballage bleu. Je ne sais pas qui doit recevoir les verts ou les jaunes, peut-être les pitits nenfants trolls, va savoir Charles.
Franchement... non seulement c'est moche mais en plus la jouabilité est ignoble et c'est moche. Le père noël a une tronche de vieux alcolo sur le retour et je sais pas si je l'ai dit mais c'est moche.

Verdict : de la grosse daube...

Achevons ce premier round daubesque avec Café Waitress.

Enfin je crois que c'est Café Waitress parce que je l'ai viré tellement vite que je suis même pas sûre de me souvenir correctement du nom, c'est dire.

On se fout de ma gueule!! Qu'est-ce que c'est que cette merdasse??
Un jeu en flash (j'ai rien contre les jeux en flash, j'en connais des très chouettes) mais là, on atteint des sommets ou plutôt des abysses... Le principe : le café est tout en longueur et on le fait défiler en bougeant la girafe (non mais vous avez vu le cou qu'ils lui ont collé?). Des clients arrivent, on le voit à l'icone de la table qui change, on prend leur commande, on va voir le cuistot, on attend, on récupère la commande, on la porte au client, on attend, il se casse, on récupère les sous, on jette l'assiette à la poubelle.
Nan mais les mecs, on est arrivé au XXIème siècle, au web 2.0, faut plus me faire un jeu aussi pourri. Je l'ai limite pris pour une attaque personnelle.
Bref, ne nous étalons pas plus longtemps sur cette affaire douloureuse et donnons notre avis.

Verdict : grosse grosse daube...

Je vais m'arrêter là pour les bouses ce soir, j'en ai encore plein d'autres mais il vaut mieux ne pas être trop gourmand et ces petites choses, il faut les consommer avec médération.

01 octobre 2008

Cottage, on continue

Il semblerait que mes articles sur les petits jeux aient un certain succès. Mon tracker est blindé de gens qui veulent jouer gratuitement. Gratuitement? Nan mais vous rêvez un peu les yeux ouverts . On ne vous a pas prévenus que le téléchargement gratuit, c'était le mââââââl? Qu'on va te couper ta connexion internet, racketter ta grand-mère et séquestrer ton chat si jamais tu t'avises à survoler une page oueb qui laisse supposer que le téléchargement existe.
Que la populace se rassure, rien de tout cela ici, juste des chroniques de ci, de là, de temps en temps.
Mais pas aujourd'hui.
Parce qu'aujourd'hui, j'ai fini le dernier étage de mon cottage, non sans mal. Suite à mes aventures, j'ai eu un peu de mal à terminer ces saloperies de points arrières. Il y en avait environ 3 millions et demi mais j'ai vaincu. La preuve en images :
Une vue d'ensemble de la chambre sous les toits, dont je ne suis pas peu fière :
Mais là, tout de suite, j'en ai un peu marre de ce truc et je vais passer à autre chose, sais pas quoi encore mais avec tous les machins commencés et jamais finis, je vais bien trouver quelque chose.
Comme d'hab, la galerie pour voir l'avancée des travaux du cottage est ici.

27 septembre 2008

Delicious Emily's Tea Garden

Aaaah, Delicious. J'aime beaucoup. J'ai joué au premier, au deuxième, à l'édition spéciale Noël et mainteant voilà qu'arrive sur nos écrans Delicious Emily's Tea Garden, soit le quatrième.

J'aime beaucoup le design de ces jeux, une 2D (en fait les personnages sont tout plats), très dessin. Et il faut encore une fois cliquer partout dans un resto.
Donc on retrouve la même ambiance, le même principe de jeu (cliquer sur les produits puis sur les clients puis sur la caisse) et les mêmes personnages : la femme d'affaire stressée, le touriste, les nenfants et... et...

les petits vieux (la vieille à chien surtout, ma préférée) qui mettent trente plombes pour tout, choisir, manger, se caser. Une vraie plaie. Des vieux quoi.

Bon, faut pas se voiler la face, tout cela ressemble furieusement à la franchise des Diner Dash. Toujours le même jeu, seuls les décors changent. Çà veut pas dire que c'est pourri, il y a juste un gros "je surfe sur la vague" ou "on ne change pas une équipe qui gagne" qui se met à clignoter devant mes yeux, assortis d'un "vous êtes des grosses vaches à lait, donnez nous votre code de CB"...

Bon, là, au moins, on sait où on va et tooooouuuuut le chemin à parcourir.

Et il y a même une salle des trophées avec des plantes qui poussent au fur et à mesure des prouesses accomplies. Ca change un peu de la sempiternelle médaille ou de la coupe des champions pourrave.

On peut aussi enchainer les actions à l'avance en cliquant partout (un truc que j'adore faire). Petit défaut : rien n'indique dans quel ordre on a cliqué et quand on a le cerveau qui fuit, ben, ça peut poser problème. On ne peut pas non plus annuler une chaîne d'actions (ou alors j'ai pas trouvé), ce qui est un petit peu con.
Les niveaux sont assez longs et un peu chiants au début (on ne fait pas grand chose) mais très vite, les clients affluent et cela devient très dynamique.

Encore un décorateur gladiateur. Et en plus, il est Français, François... C'est dingue, les Français sont soit des peigne-culs à baffer soit efféminés au dernier degré (stade Zaza de la Cage aux folles) soit les deux.

Des petites nouveautés quand même pour cet opus :
- les réservations par téléphone qui rajoutent pas mal de piment et de sueur car il faut jongler avec les clients présents et les tables à réserver. Bonne trouvaille.
- la souris qui sort du plancher...

Cette saleté de souris (qu'est-ce qu'elle fout dans un resto, je vous le demande?) est présente dans tous les niveaux du jeu. Elle couine et il faut lui cliquer la face. Bon, j'ai triché, j'ai fait des captures d'écran, j'ai mis sur pause et j'ai cherché peinard. Là, par exemple, elle est à droite, derrière le tonneau.

La petite histoire est mignonette (aka cucul à soujait), Emily a même un soupirant, Brad le gosbô de la plage :

Là, il essaie d'impressionner une pauvre fille en lui crachant des flammes à la figure.

Une fois un resto complété, on peut y accéder dans un autre mode de jeu, sans limite de temps, le but étant de récolter le maximum de thunes avant d'avoir trop de mécontents. Mais j'ai pas trop testé, j'en avais un peu marre d'Emily...

Verdict : comme ses prédécesseurs dans la série des Delicious, Emily's Tea Garden est un jeu très bien fait, la difficulté progressive des niveaux est bien dosée, les graphismes sont bons, le gameplay est bon, les sons sont bons... (sauras-tu reconnaître la référence hautement culturelle de cette phrase?). Je recommande !

25 septembre 2008

Cake Shop

Aujourd'hui, prems à se voir décortiquer : Cake Shop.Une blondasse sort de la fac, envoie une lettre de motivation toute pourrite et est engagée pour devenir Café Manager. Voyons voir...

Premier niveau assez facile : empiler des tranches de cake de couleurs différentes en fonction des désidératas des clients. Les piles de gâteaux se régénèrent d'elles-même et les clients n'apparaissent qu'un à la fois. Pour l'instant, c'est un peu chiant mais persévérons...

Présentation du niveau : pas d'objectifs à atteindre, assez rare, seulement en faire le plus possible dans le temps imparti et là, vous pouvez voir que j'ai la classe. On trouve par contre un indice de "mood" (elle est déprimée la serveuse?) et de "mastery". En gros, plus on a de pourboires, plus on devient balèze et on peut acheter des améliorations à un black en salopette qui visiblement aime les films de gladiateurs (mais j'ai paumé la capture d'écran).
Côté graphismes et sons, c'est très chouette, ils ont fait des efforts les Russes (je dis Russes parce que dans la liste déroulante des crédits, ils s'appellent tous Serguei ou Ekaterina). Ah oui, ne comptez pas sur moi pour commenter les musiques, je les coupe toujours parce que la lobotomie, oui mais à petites doses.
Alors la blondasse déprime, sa maison (et sa môman sans doute) lui manque. Qu'à cela ne tienne, sa patronne la met en relation avec un autre amateur de salopette et c'est parti pour le chantier de construction. Il faut que la serveuse soit dans un bon mood sinon c'est la cata au pays des capuccino.

Ouhlala, un trou dans le sol, c'est trôbôôôôôô. Pfff, cagole...

Petit à petit, on achète de nouveaux appareils pour la boutique, diversifiant l'offre et donc on se met à cliquer partout à la fois. Ca commence à devenir intéressant. Il faut jonfler entre les sous que l'on met dans le magasin et ceux pour la maison mais au final, tout va dans la poche de l'internationale des gladiateurs en salopette...
Seul problème : pas d'objectifs, pas de carte récapitulant les niveaux à faire (un beau parcours du village de bouseux à Hollywood) donc euh... ça s'arrête quand? Quand la maison est finie? Quand le café a toutes les améliorations? Quand les deux salopettes vont se marier en Californie?

La maison progresse, pas le choix, à la fin de chaque niveau, la blonde (j'ai oublié son nom) pousse des soupirs à fendre l'âme et ça me crispe donc je lui fais des escaliers. Cherchez pas, c'est boréal...

Les niveaux sont assez courts, demandent un peu de coordination et de concentration mais rien d'infaisable. Quelques astuces :
- au début de chaque niveau, avant l'arrivée du premier client, vous avez quelques secondes pour lancer un produit d'avance de chaque. Préparez les, c'est toujours ça de gagné.
- faites les gateaux en dernier. Dans une commande gatal, coca, barbapapa, on fait la barbapapa en premier (on en relance une et on prend celle faite d'avance), le coca (pareil que Miguel) et enfin on empile le gatal. Ca a plutôt bien fonctionné pour moi.

Verdict : bon petit jeu, je recommande même s'il est très vite fini.

Les petits jeux

Je suis une vraie grosse fan de "petits jeux", ces jeux qui fleurissent sur le oueb et auxquels on peut jouer une heure gratos, sans même filer son numéro de cate bleue. Donc je joue, vraiment beaucoup mais j'en ai jamais parlé. Pas parce que j'ai honte mais ça s'est pas trouvé. Je ne joue pas à tout, je sélectionne, je trie, je suis impitoyable. Par exemple, je ne joue pas :
- aux jeux de lettres parce que de 1, je suis nulle (dyslexie mon beau pays) et de 2, c'est en anglais (même si je suis fluent, faut pas déconner).
- aux jeux de plateformes. Je dois avoir été traumatisée par Super Mario sur ma vieille NES, fallait sauter partout pour trouver les passages secrets et ça, ça me gonfle.
- aux hidden objects. Jeux assez fameux et très à la mode en ce moment, j'y joue très très peu parce que si je ne trouve pas le fameux bidule caché dans les trois secondes, ça m'agace et une fois agacée, c'est foutu, plus jamais je ne veux entendre parler de toi, jeu pourri.
Mais alors à quoi je joue? De temps en temps, un petit shoot'em up parce que ça détend, un peu plus souvent un match-3 (où il faut associer des éléments pour les faire disparaitre d'une grille, grosso modo) mais la plupart du temps (tout le temps en vrai), je joue à ce que nos amis grands bretons appellent les time management. On y dirige une entreprise (souvent de bouffe) et il faut courir (cliquer) partout parce que les clients sont pas contents et qu'ils ne veulent pas attendre (comme dans la vraie vie du réel de la world company). La petite histoire de présentation est souvent la même : Bidula (99% du temps, c'est une nana) sort de l'école, est passionnée par un truc et décide de monter sa propre boîte. Et hop, en avant pour une expension mondiale.
Mais moi, ça m'amuse. Donc je me lance dans les chroniques. Enfin pour aujourd'hui, on verra demain, j'en aurais peut-être déjà marre...

18 septembre 2008

Albatora

Les nouvelles aventures de Pooka la Terreur qui est passée à deux poils de fesse de s'appeler Pooka la Borgne ou Albatora donc.
Cet hiver, vous vous souvenez peut-être, j'ai failli fêter mon anniversaire aux urgences (non, j'étais pas bourrée). J'avais ainsi presque inauguré une nouvelle aile de l'hôpital. Même chose cette fois aussi, un nouveau bâtiment, tout beau, tout neuf, fallait bien que je l'essaie. C'est chose faite.
Un superbe abcès cornéen (une plaie bien bien infectée dans l'œil), 6 jours d'hosto et au moins deux semaines d'arrêt, c'est pas mal, on peut dire que je fais pas les choses à moitié. Le truc le plus rigolo, c'est les premières 24 heures, quand tu ne sais pas si tu vas te faire charcuter ou pas, si les germes vont résister aux antibios ou pas, si
l'œil va fondre ou pas...
Mais les réjouissances ne sont pas finies. Ensuite le protocole voulait que je recoive quatre gouttes différentes toutes les heures. Vraiment toutes les heures. Même la nuit. Pendant trois jours. On peut dire que c'est légèrement fatiguant. Mais juste légèrement parce que je ne suis pas sûre de m'être réveillée toutes les fois. Comme quoi, dormir comme une masse, n'importe où, n'importe quand, peut avoir une certaine utilité.
Ca aurait pu passer comme une lettre à la poste si ce n'est que l'un des collyres était... comment dire... vigoureux. La vache! J'avais l'impression de le sentir couler le long de mon nerf optique jusqu'au cervelet. Ca piquait comme pas permis mais j'ai survécu, j'ai mordu personne, je suis une héroïne, je veux une médaille.

Non, en vrai, je voudrais juste que ma pupille retrouve sa taille normale, que mon
œil soit moins injecté de sang et je m'estimerais satisfaite. Parce que se balader avec une tronche de vieille junkie sur le retour, c'est plaisant un moment mais faut pas pousser mémé dans les orties trop longtemps.
Quoique, ça peut être pas mal pour coller les foies aux gnards de la maternelle d'à-côté. Ben quoi? Faut bien que j'occupe mes journées...

09 août 2008

Pfffff

Ca fait un moment que je n'étais pas passée par là. Mais vous connaissez l'expression : "quand j'y pense, j'ai pas le temps et quand j'ai le temps, j'y pense pas". Ben voilà. De un, j'ai pas eu beaucoup le temps, j'ai passé mes premières vacances en deux ans de WC à ne rien glander mais rien de chez rien. Et de deux, c'est bien d'avoir l'idée d'un message au dessus d'un burger, pendant le boulot, mais ça fait pas avancer le schmilblick.

D'autres trucs qui n'ont pas des masses avancés pendant ces quelques semaines, c'est mes brodouilles. Le cottage, un chouia. Voilà où j'en suis, grosso modo :
J'ai pas fait grand chose parce que j'ai commencé un autre truc. Et ouais, encore un nouveau machin de commencé alors que j'en ai déjà 256 qui attendent impatiemment que l'on s'intéresse un peu à leur cas. Et puis, j'en ai choisi un facile, rapide et tout :
Oui oui, ahem, l'Automne du Bonheur des Dames, carrément. Je suis une brave fille, j'ai commencé par le milieu et j'en suis là :
Pooka, la fille qui n'a pas froid aux yeux (mais de toute façon, je finis jamais rien donc bon...)

13 mai 2008

Cottage, l'avancée

Pas très productive en écriture ces derniers temps mais un peu plus sur le cottage, j'adore ce modèle, vraiment très agréable à faire, plein de petits détails. Le rendu fait très dessin, je ne suis pas déçue, c'est même mieux que ce que j'imaginais.

J'en étais restée là :
J'en suis ici :
Le second pan du toit, la seconde cheminée, un escargot (et mes premiers points de nœuds, la vache, trop dur, en 10 secondes chrono, c'était plié, un mythe s'écroule ou je suis trop douée au choix) et une superbe araignée.
Comme toujours, on clique pour agrandir les photos à la résolution pourrie et si on veut, y'a même une galerie pour la progression de la bête

05 mai 2008

Freak Show

Avec un titre pareil, je vais me récupérer des gougueules ricouestes pas piquées des vers, je le sens...

Comme apparemment, je ne poste pas assez (remarque innocemment placée entre deux nans, comprenne qui pourra), je me fends d'un post écrit depuis quelque temps déjà. Ca concerne mon boulot, qui m'obsède, je pense que je suis traumatisée à vie d'avoir fait ce job, oscours, sauvez-moi, il est peut-être déjà trop tard.

J'ai la chance (si on veut) de travailler dans un restaurant de vitemangé qui se trouve sur une sorte de vortex à neu-neu. C'est le freak show permanent. Je vous causerai incessamment sous peu de la teenage fashion victim (qui vaut son pesant de cahouètes) mais nous avons aussi du bon vieux demeuré des familles tout ce qu'il y a de plus classique, toutes proportions gardées bien sûûûûûûr.

Se pointe à ma caisse (oui, j'ai l'immense privilège d'être parfois en caisse quand c'est pas au ménage, ce qui me mets en joie) un gars, dans la cinquantaine, mal rasé, gras et crade. Il me demande assez poliment (interloquée je suis, j'ai pas l'habitude) des trucs à manger. Le souci, c'est qu'il bave. Sur le comptoir. Beaucoup. Les autres clients sont au bord de la nausée, je suis au bord du suicide. Collectif le suicide. Du genre immolation de tous ces décérébrés au QI de bulot avarié. Oui, je parle de toi, le jeune, mais aussi de toi le moins jeune qui veut rester hype. Et je ne t'oublie pas, toi, ma/mon collègue, aussi con que les précédents et qui, en plus, a l'immense tort de m'imposer tes réflexions sur la vie, la mort, les vaches.

N'en jetez plus, la coupe est pleine, je me rends. Achevez moi, je souffre. Vraiment beaucoup...

23 avril 2008

Taggée...

Fallait bien que ça arrive un jour, et c'est Lolaaa qui s'y colle, cette saleté. Donc c'est une sorte de portrait chinois, allons-y.
Si j'étais...
Un jour de la semaine : le lundi, premier jour du week-end. Non, Pooka n'a pas pris de coup sur la tête mais pour la WC, je suis en repos lundi et mardi.
Une capitale, n'importe où dans le monde : well well well, j'hésite entre Athènes et Rome... Ce sera Tokyo.
Un monument : c'est pas vraiment un monument mais ça fera l'affaire, Petra en Jordanie.
Un sport : je m'esclaffe, moi, faire du sport? Alors, j'ai fait du vélo pour aller au boulot l'année dernière, une demi-heure à une heure par jour, un vrai traumatisme (seulement deux gamelles, je tiens à le préciser). Jadis, dans une autre vie, j'ai fait aussi de la plongée sous-marine. Mais tout ceci est éreintant. Le sport, c'est naze, je préfère glander fièrement derrière mon écran.
Une actrice : pfffff, aucune idée, tu m'aurais dit un acteur, j'aurais hurlé d'une voix de midinette Geeeeeooorge ou alors Johnnyyyyyyyy (Depp évidemment) mais une actrice? Euh...euh... Greta Garbo pour la classe inter-sidérale.
Une chanteuse : pareil que Miguel au-dessus. Y'a pas de filles chez Metallica, Rob Zombie, c'est pas une fille non plus... euh... les voix féminines qui me viennent à l'esprit appartiennent à des groupes et chantent pas toutes seules donc euh... euh...ben ça sera la chanteuse de Blondie avec sa voix de camionneur pas bien frais. Et pis c'est tout.
Une matière scolaire : on aurait pu croire Histoire mais en réalité, quand j'étais ado, je préférais les maths. Net, carré, ultra simple, j'ai jamais compris comment on pouvait être réfractaire à un truc aussi logique.
Un hamburger : vade retro burgeras. Non mais ça va bien? T'en veux une? Tu trouves que j'en vois pas assez de burgers quand je bosse?
Un alcool : je ne bois pas d'alcool, je suis une fille très comme il faut. Bon, quand je buvais, jadis, au siècle dernier, quand j'étais jeune, j'adorais le Fino de chez Domecq, découvert lors d'un voyage scolaire (oui je sais...). Je me pochetronais de façon assez classe finalement.
Un vice : sans aucune hésitation, la paresse. Je suis la championne toute catégorie de la feignasserie.
Un parfum : cornichons-oignons de chez qui vous savez sinon le reste du temps, quand je me lave (pas trop souvent, hein, l'eau ça mouille), c'est Savon de chez Marseille.
Un animal : un chat à sa mémère, qui a toujours son coin devant le radiateur et une gamelle qui déborde de Miaoumix mais qui sort quand il veut faire le beau sur le trottoir.
Une fleur : les lys ou les myosotis.
Riche : han, le rêve de ma vie. Plus de boulot, de la glande toute la journée, tous les bouquins que je veux, tous les jdr que j'ai pas les sous d'acheter, le dernier pc qui déchire avec les derniers jeux video dessus, 42 chats et une bonniche pour changer les 42 litières, un truc dans ce genre.
Un homme : ça changerait pas grand chose à l'affaire, limite, ce serait moins bien. Un mec, ça peut pas faire les yeux de Bambi ou chouiner pour obtenir un truc. Et en choisir un de connu, jusqu'à récemment, j'aurais dit Bradou Pittounet rien que pour voir ce que ça fait d'avoir toutes les gonzesses de la planète à tes pieds. Mais là, maintenant avec sa tripotée de chiards, je passe mon tour.

Pas question que je tague qui que ce soit, je ne suis pas si pourrie, chacun fait comme il veut.

27 mars 2008

Résisterai-je ?

Ceux qui me connaissent un peu savent que mes rapports avec mes parents sont ... euh ... spéciaux. Sans être l'enfant du placard, eux et moi, c'est une grande histoire d'incompréhension, de hurlements, de Don Quichotte-ite aigue (vous savez, celui qui se bat tout seul comme un con contre des moulins à vent qui s'en tapent), d'éloignement et finalement de jenhérienapété (de ma part essentiellement). Chacun chez soi et les vaches/chèvres/moutons/rhinocéros seront bien gardés.

Un exemple assez frais pour mieux poser le problème : lorsque j'ai entrepris mon retour tonitruant à Bordeaux il y a un peu plus d'un an, "on" (qui est un con, c'est pas moi qui le dit, c'est la sagesse populaire de nos campagnes donc c'est bien) m'a clairement dit : "si tu veux partir de notre cambrouze chérie, c'est ton problème, tu te demmerdes, compte pas sur nous". Ok, message reçu. Pas de nouvelles échangées depuis lors à l'exception de mon hospitalisation cet hiver. Là, c'était trop gros, pas moyen de couper au petit coup de fil qui va bien sinon que vont penser les voisins?

J'en arrive à mon dilemme du jour. Je pose les différents points du problème :
- Depuis deux ans, je travaille tous les soirs de la semaine (en restauration rapide, grosso merdo de 18h à 22h-23h voir plus si affinités). Les mots importants : deux ans, tous les soirs.
- Depuis deux à trois semaines, mes parents essaient de me joindre le mercredi vers 19h-20h. Le téléphone sonne, je ne réponds pas (je fais/vends des burgers) et pas de message.

Donc j'en déduis (je pose 1, je retiens 4 et je n'oublie pas la retenue) qu'ils ne me téléphonent que quand ils sont sûrs de ne pas me trouver. Mais j'arrive sûrement à cette conclusion parce que j'ai mauvais fond.

Jusque là, rien de bien méchant, je reste sur la case jenhérienafoutre. Mais hier est arrivée une petite lettre avec l'assurance de ma voiture. [Digression]Oui ma voiture est au nom de mes parents, à 32 piges, c'est pas glorieux. Je leur ai proposé 45268 fois de leur racheter Titinette. Ils ont toujours refusé, tant pis pour eux, ils paient l'assurance. [fin de la digression]
Avec le papier vert, un petit mot...
"J'espère que tu vas bien vu qu'on a pas de tes nouvelles (je commence à tiquer), que tu es aux abonnées absentes depuis trois semaines (le tic ressemble furieusement à un syndrome de Tourette). Si tu te rappelles le numéro de la maison, tu peux appeler quand tu veux."

Well, well, well, Pooka vient de sauter sur la case jesuisunpoilcrispée. Bon, on respire par le nez, on pense à ses chakras. Et c'est là que le titre (là-haut) prend tout son sens.
Est-ce que je vais résister à la furieuse envie qui me démange les doigts et la langue de prendre le téléphone et de signaler le fond de ma pensée? Mais quand je ne serais pas au boulot soit vers 14h quand elle (ma chère mère vu que c'est elle qui a écrit) sera au sien ou vers minuit-1h à la débauche?
Est-ce que je vais me retenir de lui faire remarquer qu'au bout de deux ans, elle ne connait toujours pas mes horaires de boulot, lui mettant ainsi bien le nez dans son caca?
Ou est-ce que je vais faire preuve de sagesse, de maturité et d'une extrême volonté et que je ne vais rien dire, rien faire?

Je me donne deux jours. Ou la pression sera retombée, je serais repassée du stade "crispée et agacée un chouia" au stade premier (et voluptueux) du rien n'à péter. Ou alors j'aurais trouvé une vacherie encore pire que celles que j'ai déjà en tête et ce sera un bonheur de la balancer dans la face de qui de droit.

Vivement dans deux jours...

12 mars 2008

Cottage suite

Pour répondre à une brodeuse à la manque, je continue mon cottage. De là à dire que je vais le finir, je ne m'avancerai pas (il faut pas vendre la peau du gnou avant de l'avoir vu brouter, un truc dans ce genre) mais on peut quand même dire que les choses progressent. La preuve :
Et pour les curieux qui voudraient voir l'évolution de la bête, les différentes étapes, tout ça, y'a une galerie.

27 février 2008

Cottage, clap de début

Je trouve que ce blog commence à un peu trop causer de broderie et plus assez des trucs d'avant, genre "mes voisins sont des gros pignoufs" ou alors "mon chat, sa vie, son œuvre, son gras, ses poils". Je pourrais faire toute une liste édifiante des gougueules ricouestes pas piquées des vers que je collectionne depuis pas mal de temps mais j'ai la flemme. Je pourrais aussi me lancer dans toute une diatribe sur la nuée de jeunes qui passent tous les jours sous mon nez à la world compagny du vite-manger mais je viens de me les tartiner pendant 4 heures cette après-midi et si je vois une seule mèche plaquée horizontalement sur le front, une seule crête ou une seule casquette king size (sans parler des cagoles, phénomène typique du sud du pays), je crois que je vais mordre.

Donc je pense que pour maintenir ma santé mentale dans des limites à peu près saines, je vais m'abstenir pour aujourd'hui. Concentrons-nous sur les choses calmes, mignonnes et rigolotes comme mon cottage Botty Thread. Qui a fini par traverser la Manche avec ses petits bras musclés et a trouvé ma boite aux lettres. Pour ne pas changer, je l'ai commencé tout de suite. Enfin, je suis allée faire des photocopies des deux grilles parce qu'on sait jamais hein.
*roulement de tambour*
Les deux premiers oiseaux, les tout petits trucs que l'on voit en haut à gauche. Et en plus, je me suis plantée. Il a fallu que je pénélope celui du bas, comme la grosse incapable que je suis, je me suis gourée (et pas qu'un peu) d'une bonne quinzaine de rangs. Tant qu'à faire.

Comme cela ne se voit surement pas sur la photo (toujours aussi pourrie, le pookathon continue pour m'offrir un apn, à vot'bon cœur m'sieurs-dames), la toile est une aida 6 ou 6,5 (sais même pas si ça existe) bleu ciel et les cotons, pas des DMC mais des Madeira. Jamais entendu parler mais bon, ça a l'air d'aller pour l'instant, juste l'impression qu'ils sont un tout petit peu plus fins que les moulinés dmc mais peut-être que je fantasme.

J'ai donc poursuivi vaillament et j'avance, j'avance. C'est très agréable, ce genre d'ouvrage parce qu'avec les points arrières (100/cm² ou pas loin), on a l'impression de dessiner et de colorier la toile et moi, ça me plait vachement.
Voilà mes dernières avancées : le chat à la pointe du toit et la cheminée de gauche.

Et enfin, une vue d'ensemble pour bien voir le ridicule pourcentage de ce qui a été fait et le monstrueux pourcentage de ce qu'il reste à faire :
Voui, j'adore repasser mes toiles. J'en vois pas l'intérêt si la brodouille n'est pas finie et comme je ne finis jamais rien, je repasse jamais. D'ailleurs, c'est bien simple, le fer à repasser de la maison a été acheté par mon beau-père qui l'a offert à El Marido et pas à moi. Le message est assez clair, il me semble...