17 juillet 2010

Or donc

Or donc mon pc est en panne. Et depuis un moment. Et ça me fatigue rien que d'en parler parce que personne ne comprend pourquoi cet ordi ne fonctionne pas. Enfin, si, il fonctionne nickel tant qu'on ne le relie pas à internet. Auquel cas, pschitt, tout freezé l'ordi. Vous avouerez que c'est ballot.

Du coup, pas le choix, cure massive de désintox informatique. Une seule machine pour deux et en plus sans jeux (oui sur les macs, c'est pas la folaïe niveau gaming), j'ai bien été obligée de faire autre chose.

J'ai trouvé à m'occuper : j'ai fait chier le monde comme pas possible ahem j'ai fait des travaux manuels : un peu, j'ai glandé en manquant crever de chaud : pas mal.

Résultats des opérations :

* j'ai fait l'andouille et j'ai heurté le tibia d'El Marido avec mon genou. Lui : que dalle / moi, trois semaines après :
Oui, je sais, au bout de trois semaines, ça laisse présager d'un magnifique hématome les premiers jours, du genre qui brille dans le noir. Je le rappelle : lui que dalle, pas une marque, rien de chez rien. Life is unfair.

* un oiseau s'est posé sur le rebord de ma fenêtre. Ouhlala, stromignon. Ouais, sauf que. Ce dégénéré d'animal n'a rien trouvé de mieux que de cacater juste devant mon nez. Il reste trente secondes et hop, il te pourrit tranquillou ton chez-toi. Au bucher !
* Côté travaux manuels, je vais sans doute m'avancer un peu trop mais je pense que je suis sur le point de finir le premier truc de ma vie (ou le second). En tout cas, je sens l'exploit poindre. J'en suis très exactement là :

Moi aussi, j'ai du mal à réaliser le truc. C'est sans doute pour ça que j'arrête pas de me planter et de faire/défaire/refaire. Mais je l'aurais, un jour, je l'aurais.

Comme mon ordi, un jour, il marchera ou il connaitra le suicide rituel dit du passage par la fenêtre en triple lutz piqué. Et ça me fera du bien. Surtout si y'a une vieille en dessous.


09 juin 2010

Purée, c'est de la nouvelle

Oyé, oyé !

J'ai trouvé un mec assez dingue pour m'embaucher.

On va voir s'il survit à la période d'essai sans se jeter par la fenêtre.

Du coup, je recycle le libellé World Company (même si je ne compte pas parler de mon boulot, hein, faut pas déconner).

28 mai 2010

Purée, ça chauffe

Or donc, ça commence à sentir l'été. L'avantage d'habiter dans le sud-ouest plutôt qu'à Roubaix, ça se sent plus. Bon, sauf aujourd'hui, il fait gris et moche. Mais spagrave parce que comme James Bond, j'ai un gadget génial dans ma wouature.
Non, pas un lance-roquette (même s'il pourrait être utile de temps à autre, vu le nombre de connards sur les routes) ni la clim' (trop facile, la clim'). J'ai mieux : un chauffage pété, qui fonctionne à fond, en permanence.
- Il fait -10° : chauffage à fond. Ummmm, c'est bien.
- Il fait 10° : chauffage à fond. Pas mal mais tu peux entrouvrir la fenêtre ?
- Il fait 30° : chauffage à fond. Bordel, je fonds, je fonds, je fooooonds (référence hautement culturelle, encore une fois)

Donc, ce léger défaut est plutôt intéressant l'hiver mais vite chiant l'été. Mais que voulez-vous, Titine (c'est ma voiture) a survécu à un bain dans 70 cm de flotte lors de la tempête de 1999 alors on lui pardonne ses derniers sursauts d'agonie : le chauffage à fond, le démarrage approximatif, la porte qui ne s'ouvre plus de l'intérieur, le klaxon anémique, la manette des essuie-glaces au fonctionnement alternatif and so on and so on...

21 mai 2010

Purée, ça caille !

Allez, on va dire que l'on va revitaliser ce blog moribond. Pas que j'ai pas d'idées de trucs à raconter, simplement que la flemme, c'est plus fort que toi.

Mais aujourd'hui, j'ai l'inspiration. Et qui sait, pitêtre que la semaine prochaine, j'aurais trouvé un boulot et que du coup, j'aurais plus le temps de rien. Mouahahah, que je suis drôle.

Donc depuis pas loin d'un an, j'ai déménagé avec mes poilus, El Marido et la sale bête. Super petit appart, Versailles même, on était ébloui devant ces grandes fenêtres (regarde, regarde, on peut les ouvrir sans que les passants jettent leurs poubelles dans le salon), le calme (écoute. Quoi ? Ben rien justement. Rââââh) et la salubrité des lieux (j'ai ouvert le placard et devine quoi ? Non quoi ? Y'a pas de moisissures dedans ! Non ? Si !). C'est formidable.

Ce magnifique endroit est encore plus merveilleux quand on sait que l'on a droit au chauffage central, que c'est compris dans les charges, blabla, économies, blabla, douches de trois heures, blabla. Strôbô.

Sauf que.

Un matin, je trouvais que la sale bête faisait une sale gueule devant sa gamelle. Qu'il fronce le museau devant ses croquettes étant hautement suspect, du fond de mon pâtal matinal, tel Grissom, j'enquête, j'inspecte, je srute. En gros, je me penche pour voir pourquoi il couine, c'te bête. Et je vois ça :

C'est bien une bonne couche de glace dans la soucoupe. Ah ouais, quand même. Je pense que la notion de chauffage central a été très largement exagérée...

Que l'on se rassure, personne n'est mort de froid même si c'est pas passé loin (7° dans la salle de bains le matin, c'est vivifiant), depuis on a bouché l'aération devant laquelle se trouvait la gamelle de la bestiole. Il a pu arrêter de sucer son sorbet à la flotte et a tranquillement repris son habitude de boire après avoir trempé la patte dans le bol. Ben oui, c'est meilleur quand ça a un gout de patte, tout le monde sait ça.

13 mars 2010

Un chut arrivé à destination

Alors oui, il semblerait qu'il se soit passé un certain temps depuis mon dernier message.

Mais ma vie n'est pas follement passionnante en ce moment (je suis une aventurière du quotidien mais j'ai mes limites hein). Je suis toujours en formation, pour quelques semaines, je viens à peine de terminer mon stage en entreprise, bref, la laïfe.

Concernant les aiguilles, ben, voilà, quoi, c'est pas brillant. Déjà parce que le soir, j'ai plus tendance à vasouiller devant l'ordi et à jouer qu'à sortir tout le matos : fais de la place, lave toi les mains, vire le chat, branche la lampe, sors la grille, la toile, les fils, purée, où j'ai mis mon crayon. Rien que de l'écrire, ça me fatigue.

Mais j'ai quand même réussi à faire un mini coussin pour une copine qui a eu l'idée extrêmement saugrenue de se reproduire. J'ai fait ça :
Le ça en question mérite quelques précisions. C'est un modèle de Mahélia, le sal mystère d'octobre (que j'ai fait en décembre mais en fait on s'en fout). J'ai vu le lutin fini chez le Lutin mouahah. La toile est de l'étamine vert amande, la même que celle utilisée pour Asleep, un de mes encours d'il y a des lustres. La finition magnifiquement de traviolle est mon œuvre personnelle, je me suis bien aidée de ma nouvelle machine à coudre (qui est belle et rouge) mais qui, cette morue, ne coud pas droit toute seule. Comme personne ne m'avait prévenue, la couture est partie légèrement en sucette. Je ne parle même pas des points invisibles pour fermer le bouzin parce que je pourrais devenir vulgaire.

Mais ça valait le coup, tout est bien arrivé et ça plait à la blonde copine et à son gniard nenfant.