14 juillet 2012

Vernis du jour, bonjour - Galaxy Girl Orly

Je traine sur les updates des vernis du jour. Je devrais dire vernis de la semaine parce que bon, je ne change pas de vernis tous les jours non plus, j'ai pas que ça à foutre de mes journées, les passer avec les doigts en l'air, attendant que ça sèche.
Donc le vernis d'il y a euh... deux semaines :
Galaxy Girl, de la marque Orly, de la collection Cosmic FX, de l'année 2010. Un vernis très difficile à photographier, plein de reflets divers et variés, une calamité pour une nulle en photo comme moi.
Les doigts, les ongles, les reflets.
Galaxy Girl est un vernis sombre avec une base violet/prune très foncée et saturé de shimmer bleu, vert, turquoise et violet. Ça pourrait paraitre beaucoup de couleurs et on pourrait s'attendre à un résultat final proche du dégueuli pas classe mais pas du tout.
Le fini est à la hauteur du nom, c'est une nébuleuse sur tes ongles, on se croirait presque dans les Chevaliers du Zodiaque (Par les météores de Pégase, prends ma chaine nébulaire dans ta face, un truc comme ça).
Une petite macro, parce que c'est toujours cool les macro (surtout quand on sait pas les faire).

Seul souci, la tenue :
J'ai l'impression que les vernis Orly résistent moins bien, moins longtemps que les autres. Ou alors, c'est le mélange base/top coat OPI avec un vernis Orly qui craint. En tout cas, au bout de 4 jours, ça craquèle de partout. En comparaison, les OPI ou les China Glaze tiennent 5-6 jours sans problème. Je ne parle même pas des Zoya avec qui tu peux gratter les pots de fleurs ou enduire tes murs sans que rien ne bouge.

Galaxy Girl, c'est de la bombe baby, si vous passez devant, n'hésitez pas.

Couleur : Galaxy Girl
Marque : Orly
Collection : COsmic FX
Année : 2010
Trouvable : sur le net. Pas de boutique physique distribuant Orly en France (ou alors j'ai pas trouvé), un peu plus de chance pour les frontaliers en Belgique, Suisse, Allemagne, Italie, Espagne et bien sur en Britonnie et aux Pays-Bas.

10 juillet 2012

Perrette et le pot au lait aka Ginette va au marché

Depuis que je suis une inactive assistée, entretenue par les impôts de ceux qui travaillent, j'ai un peu de temps devant moi. C'est bien connu que les chômeurs sont que des feignasses qui se complaisent dans une situation qui les enchante, les poches remplies du fric envoyé par tombereaux entiers par l’État. Les fameux "quand on veut, on peut","faut se donner les moyens de réussir" assénés par des fils à papa nés avec une cuiller en argent dans la bouche. Mais passons.
Je ne bosse pas, je suis à la maison, je bricole mais avec un fond sonore sinon ça me gonfle assez vite. Comme je n'ai pas la télé, je gloutonne les replays, surtout ceux de France Télévision et je suis tombée sur une série d'émissions à faire froid dans le dos (froid dans l'estomac surtout) sur la nourriture, les lobbies du sucre et de l'agro-alimentaire qui bidonnent des études de santé publique, on mange de la merde qui vient de l'autre bout de la planète, on va tous mourir. En gros.

Donc, je décide comme ça, hop, de changer de sources d'approvisionnement. Donc marché local, produits locaux, on devient gros mais spagrave c'est écolo (en très résumé).
Me voilà partie, guillerette avec ma charrette .

Purée, faut que j'arrête de faire des rimes toutes pourraves, on va me prendre pour un barde en collants.
La première fois a été une éclate totale (contrairement à la légende qui veut que les premières fois soient pourries)(c'est pas des premières fois au marché dans la légende ? My bad). Il faisait beau, y'avait pas trop de touristes, j'ai un peu discuté avec les gens ou plutôt : "j'ai sympathisé avec un crémier qui m'a expliqué les tenants et les aboutissants de sa profession avec beaucoup de simplicité"© (name that show). Et j'ai ramené plein de bectance à se pâmer.

J'ai donc décidé de convertir El Marido au charme sans cesse renouvelé du marché en zone urbaine et touristique.
Sauf que.
Sauf qu'on a un début d'été de merde et que forcément, on s'est pris une drache millénaire sur la poire. Qu'on avait qu'un seul mini parapluie. Qu'on avait pas de pull ou d'imper. Qu'on a ruiné nos pompes. Qu'on a failli perdre un œil chacun à cause des parapluies des vieilles mal polies.
En bref, c'était la merde noire. Noire et intégrale. Et comme c'était mon idée, je vous laisse imaginer le niveau de ralage de ma chère moitié. Heureusement qu'on a mis la main sur un poulet rôti. Un poulet roti pas industriel avec des patates sarladaises, ça calme tout le monde et de toute façon, t'as la bouche trop pleine pour parler.

Le butin : pas de photo de la seconde expédition. C'était trempé, on était trempés et on en avait plein le dos. Mais tout de suite, photo de la première expédition idéale (dite la chance du noob débutant) :
Pas mal hein ? Par contre un truc à retenir. Exceller à Tetris pour tout faire tenir dans la chariote, c'est bien. Inclure le poids et la résistance des produits dans l'équation, c'est mieux. Exemple par l'image :
Ne pas mettre les patates sur les cerises sur la veste sinon tu obtiens des cerises en purée et une veste toute tachée.

Et c'est le retour du bardadinage...

04 juillet 2012

Vernis du jour bonjour - Vampsterdam OPI

Mazette, je suis à la bourre sur le vernis du jour (ça rime en plus, je suis un barde qui s'ignore). Le vernis dont je vais vous causer ci-après n'est déjà plus sur mes ongles et son successeur non plus. Diantre, c'est le bordel mon capitaine.

Il s'agit de Vampsterdam, de chez OPI, dernier opus de la collection Holland en ma possession. Quand le colis est arrivé, j'ai eu une grosse frayeur, il m'a semblé que la bouteille était pétée brisée :
Bon, de loin, avec ma vision défaillante, j'ai cru au malheur. Simplement des marbrures argentées que j'ai pas bien retrouvées dans le résultat final (ou alors la bouteille est vraiment pétée cassée et va me pourrir dégueulasser salir mon placard. Alea jacta est.
Nous avons affaire à un prune foncé, très foncé et très laqué pour un shimmer, voir pour un vernis tout court. Même sans top coat, il a un effet miroir très présent.
L'ébavurage n'est pas fait mais on s'en fout (je m'en fous), l'important, c'est le shimmer. Toujours du shimmer, sans shimmer je me flétris comme une fleur sans soleil, je me désespère comme un hipster sans lunettes. Vernis prune foncé, shimmer prune aussi, pour le côté vamp (comme dans "pin-up") et vamp (comme dans "mon ami Vlad a saigné le chien des voisins, c'est pas grave, je l'aimais pas").
Et pour une fois, j'ai un truc de la même couleur que le vernis, prune donc (combien de fois j'ai écrit le mot prune dans ce message ? 5 pour l'instant). Comme j'aime trop coordonner mon environnement avec la couleur de mon vernis, je suis ravie.
RA. VIE.

Avec Vampsterdam, j'ai donc essayé tous les vernis achetés (40 pile poil) mais rassurons-nous, une nouvelle commande est en route. En attendant que les douaniers veuillent bien la laisser passer, je reporte des vernis déjà portés une fois, je sais pas si vous vous rendez bien compte, à peine si j'ose sortir.

Couleur : Vampsterdam
Marque : OPI
Collection : Holland
Année : 2012
Trouvable : Séphora (pour le prix d'un rein), en ligne (dans plein d'endroits moins cher)

01 juillet 2012

Chroniques jardinières

Tiens aujourd'hui, je suis allée au marché. Une grande première. Je suis sortie, j'ai marché et j'ai vu des gens, en grand nombre. Expérience à la limite du traumatisme.
Tout ça pour dire que je ne suis pas fan de tout ce qui se passe à l'extérieur du terrier, du genre "va prendre l'air sinon tu vas mourir" qu'on m'a suriné toute mon enfance, comme si les gniards, ils prenaient pas assez l'air à l'école, sans déconner.
Donc le dehors, la nature, la campagne, tout ça, ça craint et ça me fait éternuer. Sauf que.
Sauf que j'aime bien faire pousser des trucs. Mais c'est un amour non partagé par ces petites saloperies vertes. Exemple par l'image :
 Ma première tentative l'an passé. Quelques graines plantées (le coton) et un truc acheté tout poussé. La plante verte et rouge et mystérieuse est une survivante bien antérieure et comme j'ai perdu l'étiquette, je ne connais pas son nom.
Le coton a crevé, le truc du milieu a crevé, une catastrophe. Faut dire que j'étais pas très assidue et que les pauvres plantasses avaient soit le désert de Gobi pendant deux semaines soit un tsunami dans la face. La rouge-verte a survécu et depuis je l'appelle Rambo.
Petit intermède explicatif : je n'ai aucune idée du pourquoi du comment on trouve à côté des plantes une cheville à placo et un machin pour gonfler les pneus du vélo...
Mais je suis un peu obstinée (si peu, si peu) et j'ai remis ça en mai. En deux temps :
Première salve avec LA graine de coton qui restait au fond du paquet, du bleuet et du mimosa (oui, je sais que c'est un arbre). Le trèfle refleurit tout seul depuis deux ans, c'est de la charogne.
Deuxième salve : j'ai acheté une mini-serre, le truc pour apprendre aux gniards, je me suis dit que le niveau serait adapté. Je l'ai surtout pris parce qu'au milieu de plantes totalement inconnues au bataillon (Rudbeckia WTF people ?), il y avait des myosotis. J'adore les myosotis. Un myosotis qui pousse, ça ressemble à ça :
Vous pouvez donc vous foutre de moi, c'est une petite fleur toute mignonne, qui paie pas de mine mais j'aime bien quand il y en a partout. Voilà, coming out niais : check.

Où en sommes-nous aujourd'hui ?
Tout est sorti de terre ! Qui l'eut cru ? Pas moi en tout cas. Certaines sont toujours dans la serre, d'autres ont joué aux chaises musicales et y sont entrées.
Le mimosa est déjà reconnaissable malgré son jeune âge et ses 2,5 mm de haut, les primevères sont pas super pêchues et le rudbeckia pourrait se magner que je vois à quoi il ressemble.
Les bleuets poussent pépères comme le coton, les myosotis vont bientôt partir pour un pot plus gros (je peux pas les séparer, les racines sont trop entremêlées, j'ai peur de faire une connerie).
Les clarkias sont tout en tige, du coup, ils tiennent pas un pet debout tous seuls. Ça aussi, j'ai hâte de voir la tête que ça a.
Le cosmos, lui, a du prendre un substance anabolisante à l'insu de mon plein gré. Il a fallu que je le sorte très vite de la serre, il a poussé à une vitesse monstrueuse. Ça se calme un peu, j'ai l'impression qu'il se renforce.

Je suis plutôt contente mais j'en suis pas encore à la danse de la victoire. Tout peut crever d'un jour à l'autre. Je referais le point dans quelques semaines histoire de compter le nombre de KIA.
Intermède explicatif 2 : KIA = Kill in action, death of our own forces (plantasses) at the hands of hostile forces (mes mains, je suis la force hostile).

Et pendant ce temps, au royaume du poil...