20 juin 2009

Pensées diverses et avariées 2.0

Donc en ce moment, je suis en formation. Et je suis crevée. Cette formation est tellement éreintante, tellement pointue que je suis lessivée de réfléchir autant.

Ou pas

Je passe pas mal de temps avec cette charmante personne :
Cette jeune demoiselle est mon personnage à Aion. Ne vous fiez pas à son petit air fragile et coincé, elle envoie des boules de feu comme personne, ventile tout ce qui bouge sans un remord et montre sa petite culotte dès qu'elle prend son vol (vi, elle a des ailes aussi).
Le geek qui sommeille en moi a encore parlé (et fort).

Ensuite, j'ai cru comprendre que ce serait bien si je rajoutais une newsletter sur le blog. J'ai un peu bataillé avant de la trouver parce que Blogger ne la propose pas dans ses options de configuration basiques. Mais j'ai vaincu. J'ai une newsletter.

Enfin, je vais essayer de finir de conter mon odyssée de la formation. Et faut pas croire qu'une fois la formation commencée, tous tes emmerdements avec les administrations sont terminés. Non non non. Ils te trouveront toujours, les fonctionnaires zélés, et ils te feront chier jusqu'au bout. Ou jusqu'à ce que tu leur pêtes les rotules.

10 juin 2009

Une formation, comment s'est-y que ça se passe?

(Je parle comme je veux)

Je vais parler de mon cas particulier à moi que j'ai parce que je le connais bien (et que je m'aime bien alors je parle de moi, ça me fait plaisir). Comment Pooka, WC Girl de 1er choix se retrouve à faire une formation pro?


Déjà parce que la WC… voilà quoi. Ben, c’est pas si évident sinon toutes les formations seraient pleines d’ex-employés du vite-mangé. Parce qu’une fois à l’intérieur de la WC * « entre dans ma secte, misérable insecte » *, la lobotomie de masse commence. Et tout le monde se fait avoir. Même moi, c’est dire. Donc on est moutonnifié au dernier degré, on bêle gaiement et tous en chœur. Les horaires décalés et variables (d’un jour à l’autre, d’une semaine sur l’autre) participent à la moisissure du neurone. Au bout de plusieurs mois, on est dégouté à vie, on les hait mais on ne pense qu’à ça, on ne parle que de ça. Et de se barrer. Mais dans 90% des cas, rien ne se passe parce qu’on n’a pas l’énergie de chercher autre chose.


Pour cela, il faut soit un énorme coup de pied au cul, soit un électrochoc. Je coche l’option électrochoc. L’année dernière, trou pourri/infecté dans l’œil, allez direct à la case hosto sans toucher les 20.000 euros et arrêt de travail pendant un mois.
Quand t’y vois plus rien et que tu ne peux pas dormir (parce que tu as des soins toutes les heures même la nuit), t’as le temps de réfléchir. A ta prochaine conquête du monde, à des tortures extrêmement sophistiquées pour tous ceux qui te gonflent (tu ne dors plus, t’es un peu crispée). Éventuellement, tu finis par réaliser que putain de bordel, kestufou dans ce boulot de merde ? Ouais la prise de conscience est vulgaire chez moi.


Tu commences à y voir un peu mieux mais t’es toujours arrêtée (facile de faire de la peine aux internes), du coup, hop, de prise de renseignements en prise de renseignements, le Graal apparaît enfin sur ton écran (et au fond de ta rétine en train de fondre). Trois lettres magiques : CIF.
Pour congé individuel de formation.


Mais ceci est une autre histoire…