16 octobre 2009

Une formation, comment c'est-y que ça se passe? (la fin, enfin)

Je vais tenter de terminer la saga de la formation plutôt que, je ne sais pas moi, au hasard, vous parler de mes déboires avec l'agence de mon ancien appartement parce que ça va m'énerver. Et que j'en ai marre d'être énervée à cause de ces co... euh de ces enc... ahem de ces gens. Voilà. Donc la formation, le ci*f tout ça.

Le nerf de la guerre, c'est le pognon. Et quand le pognon manque ou vous passe sous le nez, vous vous retrouvez sacrément con.

Donc mon dossier passe en commission. Il est déclaré recevable. Encore heureux ! Je bosse pour la WC depuis trois ans, il devient un peu urgent de se casser.
L'attribution des sous, comment ça se passe ? Le fongeci*f a un budget défini pour l'année, divisé en 12 puisqu'il y a une commission par mois.
Chaque mois, les dossiers sont gentiment classés par ordre de priorité. Bon, le vrai ordre, je le connais pas. Je sais juste que les travailleurs handicapés, les reclassements et autres inaptes passent avant tout le monde. Ensuite, s'il reste des sous, les dossiers qui reviennent pour la 2ème, 3ème, 4ème fois et enfin, les pauvres dossiers des naïfs qui pensent obtenir des sous au premier coup. Voilà, comme moi.

J'ai ensuite reçu un mignon papier me disant que je l'avais bien profond et que j'allais rester à la WC toute ma vie. J'ai un peu chouiné, j'ai un peu râlé, j'ai été pas mal démotivée et puis je suis retournée à l'assaut.

Je n'étais plus cif mais si je devenais chômeuse, est-ce que je pouvais garder ma place ? J'étais prête à tout, à invoquer les loas vaudous, à signer avec mon sang, à sacrifier des vierges et ma mère. Tout je vous dis.
En vrai, j'ai juste harcelée une nana, la nana clé, celle qui avait la haute main sur la liste des acceptés. Je l'ai appelé deux à trois fois par semaine. Je pense qu'elle a dit oui pour préserver sa santé mentale.
Je suis passée devant une psychologue du travail (un moment grandiosse, une gonzesse conne comme une chaise) et hop acceptée à la force du poignet.

L'épopée du cif est enfin finie, je suis en formation (où on me demande de faire des trucs illogiques au possible) et on verra bien l'année prochaine si ça me mène quelque part, je veux dire ailleurs qu'au paulemploua.
Alea jacta est.

29 septembre 2009

Flipper le dauphin

Je me suis rendue, guillerette, à la piscine ce soir en sortant du boulot. Oui, des fois, il me passe des trucs étranges par la tête.
Déjà, je me marre. Ils appellent ça un stade nautique, j'appelle ça une pataugeoire. Deux vieilles, quatre gniards et on se marche dessus. Bah.
Les piscines de Bordeaux ont un système de paiement par carte à puce que tu recharges comme tu veux. Là, il faut coller sa photo sur une carte rose (non mais rose en plus, ils veulent ma mort) que la madame poinçonne chaque fois que tu viens. Nawak.

Bref, tout ça pour dire que j'ai nagé 20 minutes et que je suis explosée de partout.
La vieillesse est un naufrage.

05 septembre 2009

J'ai pas que la flemme, j'ai aussi fait des trucs

Je ne suis pas restée complètement inactive pendant l'été. Même si j'ai de drôles de hobbies (j'aime bien déménager en plein cagnard), souvent je me contente de peu : voir El Marido faire des trous dans le mur avec une perceuse me rend toute chose. Huuum, passons.
J'ai produit un certain nombre d'avancées minimes sur un certain nombre d'ouvrages en cours et j'en ai fini un certain nombre aucun.
J'ai fini un étage sur le cottage :
La vache, un peu de vrai soleil du dehors et pas un halogène pourri, ça change pas mal de choses sur la lisibilité de la photo floue !
En tout, j'en suis là :
Il ne manque que le rez-de-chaussée et il est terminé. Mais ne nous emballons pas, le cottage est déjà retourné dans le panier.

Parce que j'ai passé quelques heures là-dessus :
Et j'ai failli en devenir aveugle comme à chaque fois que je bosse sur la Pixie. Mais elle avance. Enfin, elle avançait. Parce qu'elle aussi est retournée dans le panier. Suis sans piété avec les ouvrages. Ou j'ai une concentration d'huître molle, c'est au choix.

J'essaie d'avancer l'automne et les progrès sont époustouflants :
Rohlala, ça fait peur tellement ça avance. Petite précision : pour moi, un ouvrage qui avance, sur lequel je suis est un ouvrage qui est sorti du panier et qui traîne en vrac dans un coin. Le soir, je rentre du boulot, je le regarde et l'intention de broder me suffit. C'est merveilleux.
J'ai jamais vu plus grosse feignasse.
M'enfin, sur le bouquet central, j'ai fait la grosse fleur, qui ressemble pas du tout à la photo du modèle ni aux autres fleurs que j'ai pu voir sur le net. Mais spagrave vu que je me suis pris le chou toute une après-midi pour arriver à ce résultat (que je qualifierai de moyen moins), ça restera comme ça, un point c'est marre.

Pour conclure, maintenant que je brode avec le vrai soleil du dehors, j'ai pas l'impression de bosser sur les mêmes dessins. Je vois ce que je fais, c'est dingue !...

03 septembre 2009

Annonce

Deux messages dans la journée !
Sur deux blogs différents !
Strôbo !
Le second, c'est par ici.

Grosse flemme

Alors oui, j'ai déménagé. Oui, j'ai retrouvé le net, assez vite même. Mais j'ai eu une grosse flemme. Une flemme gigantesque couplée à une contemplation de mon appartement. Je sais pas si vous vous rendez compte mais maintenant j’ai des fenêtres, de la lumière et plus de moisi, ni d’attaques de spores. Et sans rire, ça change la vie.
Une seule chose continue de me crisper un chouïa : l’agence de l’ancien appart. Mon préavis court jusqu’en octobre et ces gentils agents immobiliers,ahem... veulent que je rende mes clés pour qu’ils puissent faire des travaux. Mais il faut que je continue de payer sinon ça serait vraiment pas drôle. Après une conversation téléphonique pas piquée des vers, je pensais que la morue avait compris. Apparemment, elle est plus épaisse que je le pensais et vient de me relancer comme si de rien n’était. Elle me prend pour un bulot ou bien ?

31 juillet 2009

On the road again and again and again...

Allez zou, je déménage encore.

On coupe le jus du net demain mais on emballe l'ordino dès ce soir.

A très vite les gens mais sans doute pas avant deux semaines.

Une formation, comment s'est-y que ça se passe? (suite)

Alors, un cif, koicé?

Un congé individuel de formation, pour se former quand on a déjà un boulot. Il y a quelques (doux euphémisme) conditions à remplir avant de poser son auguste séant dans une salle de cours.

Il faut dans l'ordre : déterminer si l'on est éligible, trouver la formation ad hoc et y être acceptée, que son patron soit d'accord et enfin, la meilleure part, obtenir négocier arracher un financement.

Ne nous dispersons pas, first things first :

* Être éligible. Limite la partie la plus facile. Il faut avoir travailler un certain temps (oui, c'est plutôt vague mais j'en sais pas plus) et être dans sa boîte depuis au moins un an. Y'a aussi des cif pour les cdd et les intérimaires mais euh... voilà quoi.
1ère étape => franchie.

* Trouver la formation. Ah ! Réfléchir à son avenir. Koi moua vouloir faire ? Je savais déjà que je ne voulais pas me trainer à l'autre bout du pays donc on reste dans le local. Et j'y ai trouvé mon bonheur. Ensuite, il faut convaincre le centre de formation que tu es la perle rare, qu'ils ne trouveront jamais quelqu'un de plus motivé de toi, que tu es la stagiaire dont ils ont toujours rêvé.
2ème étape => plus longue mais franchie.

* Obtenir l'accord de l'employeur. Mouahahahahahah. Vous imaginez la tête que peut faire un directeur de WC quand un de ses esclaves employés lui tend une demande de congés ? Koua ? Tu veux quitter le monde merveilleux de la WC ? Comment ? Pourkwa ? Parce que. Les emmerdes commencent là, quand ta hiérarchie te pourrit parce que tu as décidé de déserter : lâche, traite, vile que tu es.
3ème étape => pique un peu mais franchie.

* Les sous. Le nerf de la guerre. L'organisme financeur dépend de la boîte pour laquelle on bosse. Pour moi comme dans un grand nombre de cas, c'était le Fonge*cif. Donc on fait un joli dossier avec plein de photocopies (encore), une belle lettre de motivation et vogue la galère, on attend la réponse. Il faut aussi savoir que le dossier doit être rendu dans des délais bien précis donc faire bien gaffe à quand on demande, quand on commence, quand on ... bref, bien calculer.
4éme étape => fr... Et là, c'est le drame.

To be continued...

20 juin 2009

Pensées diverses et avariées 2.0

Donc en ce moment, je suis en formation. Et je suis crevée. Cette formation est tellement éreintante, tellement pointue que je suis lessivée de réfléchir autant.

Ou pas

Je passe pas mal de temps avec cette charmante personne :
Cette jeune demoiselle est mon personnage à Aion. Ne vous fiez pas à son petit air fragile et coincé, elle envoie des boules de feu comme personne, ventile tout ce qui bouge sans un remord et montre sa petite culotte dès qu'elle prend son vol (vi, elle a des ailes aussi).
Le geek qui sommeille en moi a encore parlé (et fort).

Ensuite, j'ai cru comprendre que ce serait bien si je rajoutais une newsletter sur le blog. J'ai un peu bataillé avant de la trouver parce que Blogger ne la propose pas dans ses options de configuration basiques. Mais j'ai vaincu. J'ai une newsletter.

Enfin, je vais essayer de finir de conter mon odyssée de la formation. Et faut pas croire qu'une fois la formation commencée, tous tes emmerdements avec les administrations sont terminés. Non non non. Ils te trouveront toujours, les fonctionnaires zélés, et ils te feront chier jusqu'au bout. Ou jusqu'à ce que tu leur pêtes les rotules.

10 juin 2009

Une formation, comment s'est-y que ça se passe?

(Je parle comme je veux)

Je vais parler de mon cas particulier à moi que j'ai parce que je le connais bien (et que je m'aime bien alors je parle de moi, ça me fait plaisir). Comment Pooka, WC Girl de 1er choix se retrouve à faire une formation pro?


Déjà parce que la WC… voilà quoi. Ben, c’est pas si évident sinon toutes les formations seraient pleines d’ex-employés du vite-mangé. Parce qu’une fois à l’intérieur de la WC * « entre dans ma secte, misérable insecte » *, la lobotomie de masse commence. Et tout le monde se fait avoir. Même moi, c’est dire. Donc on est moutonnifié au dernier degré, on bêle gaiement et tous en chœur. Les horaires décalés et variables (d’un jour à l’autre, d’une semaine sur l’autre) participent à la moisissure du neurone. Au bout de plusieurs mois, on est dégouté à vie, on les hait mais on ne pense qu’à ça, on ne parle que de ça. Et de se barrer. Mais dans 90% des cas, rien ne se passe parce qu’on n’a pas l’énergie de chercher autre chose.


Pour cela, il faut soit un énorme coup de pied au cul, soit un électrochoc. Je coche l’option électrochoc. L’année dernière, trou pourri/infecté dans l’œil, allez direct à la case hosto sans toucher les 20.000 euros et arrêt de travail pendant un mois.
Quand t’y vois plus rien et que tu ne peux pas dormir (parce que tu as des soins toutes les heures même la nuit), t’as le temps de réfléchir. A ta prochaine conquête du monde, à des tortures extrêmement sophistiquées pour tous ceux qui te gonflent (tu ne dors plus, t’es un peu crispée). Éventuellement, tu finis par réaliser que putain de bordel, kestufou dans ce boulot de merde ? Ouais la prise de conscience est vulgaire chez moi.


Tu commences à y voir un peu mieux mais t’es toujours arrêtée (facile de faire de la peine aux internes), du coup, hop, de prise de renseignements en prise de renseignements, le Graal apparaît enfin sur ton écran (et au fond de ta rétine en train de fondre). Trois lettres magiques : CIF.
Pour congé individuel de formation.


Mais ceci est une autre histoire…

18 mai 2009

La concubine de l'hémoglobine

Je sais que j'avais promis de parler de mon parcours de santé au sein des différentes administrations, parcours semé d'embuches (et pas qu'un peu). Mais je me rends compte que je n'ai pas évoqué une anecdotes de la WC qui fait toujours son petit effet en société.
Plantons le décor.
Ce jour-là, sont présents bien évidemment des clients à foison (blaireaux, allez manger ailleurs, c'est pas bon les burgers plein de gras et de sucres), une manager qui n'a pas vraiment d'atomes crochus avec moi (j'ai essayé d'être polie hein) et moi-même.
Une fois n'est pas coutume, je me retrouve en caisse, seule avec la manager. Strobo, je suis trop contente, 4h en quasi tête-à-tête, c'est trop de bonheur, je défaille...
Je ne sais trop comment, je me coupe/rape/tranche/autre précisez (rayez la mention inutile) le dessus de la main. Ca saignote un chouïa, rien de grave mais bon, c'est pas très ragoutant. Et je bosse dans un restaurant, dois-je le rappeler. Je me dirige donc d'un pas décidé vers un point d'eau, histoire au moins de nettoyer tout ça.
Un beuglement me parvient de l'autre bout du comptoir : « kestufou? ». Euh, comment dire, je me suis fait mal, je nettoie et je reviens. Réponse obtenue :
« Tu vas pas commencer à nous faire chier pour une merde comme ça. On a pas le temps d'attendre que la princesse se refasse une beauté. Tu reviens en caisse et fissa, plein le cul de ces conneries ».
Bien bien bien, tout ça devant des clients médusés, qui pensent à juste titre que la réputation de la WC en matière de management de personnel n'est pas usurpée. Ben oui, avec des gonzesses hystériques qui te font payer leur gros cul et leur cerveau de poule, ça vole pas bien haut.
Bref, je dis rien, ça sert pas à grand chose et je ne me sens pas d'attaque pour une prise de bec en règle.
Au bout d'un certain temps, voir d'un temps certain, je sers un couple et je vois la jeune femme tordre le nez quand je lui pose les frites sur son plateau. Je m'enquiers de son éventuel souci :
" Y'a un souci?
- Ben, vous êtes blessée à la main.
- Ah, ça! Vous inquiétez pas, c'est pas bien grave.
- Non mais c'est pas ça. Le problème, c'est que vous saignez dans mes frites."


Epilogue :
Après avoir expliqué la situation, la cliente a fait un gros scandale et j'ai bien ricané. Mais bon, aujourd'hui, j'ai toujours une cicatrice sur la main.

12 mai 2009

DTC la WC

Oui, bon, le titre n'est peut-être pas du meilleur goût mais c'est mon état d'esprit du moment.

Comme annoncé dans un précédent message, j'ai démissionné de mon sûûûperbe boulot de vendeuse/fabriceuse de burgers. Trois ans. Trois ans à servir des clients pas forcément sympathiques (il y a même un groupe Fessebook dénonçant les clients de la WC comme les pires qui soient). Trois ans passés en cuisine à préparer ces horreurs, en se coupant et se brûlant. Trois ans passés à supporter des chefs souvent bêtes à bouffer du foin et qui compensent leur QI de bulot en te pourrissant du matin au soir parce que ça leur fait frétiller les hormones. Surtout les gonzesses, toutes à moitié hystéro. Pas la peine de me troller, non seulement j'assume mais en plus je m'en fous.

Parce que maintenant, tout ça, c'est fini. Finifinifinifini ! Depuis dimanche, je suis une femme libre. Et au chômage. Mais en fait non. Précision : je n'ai pas quitté la WC parce que j'avais trouvé un autre boulot (je me serais tirée de toute façon, mes limites ayant été largement dépassées) mais parce que je commence une formation à la fin du mois.
Joie, bonheur, félicité.
J'en avais parlé il me semble de cette formation lorsque mon financement m'avait été refusé. Mais à force de persévérance (et de harcèlement téléphonique), j'ai réussi à conserver ma place et cerise sur le gatal, à me faire financer. Strobo.

Donc je suis over the moon, réellement en train de planer, sans bien me rendre compte de ce qui m'arrive. Enfin, je m'en rendrais bien compte en allant rendre mon uniforme et en me moquant des petits chefs mous du bulbe qui se baladent comme Grace Kelly dans tout le resto, sans doute pour oublier que personne d'autre ne veut de leurs immenses talents.

Bref, en ce moment, tout va bien

08 mai 2009

De l'art de la contradiction dans le milieu professionnel

Un des chefs : "Il faut prendre des initiatives ! Si vous n'avez rien à faire (gné? ça arrive?), allez aider vos collègues, faîtes du nettoyage ! Des i-ni-tia-tives !"
Dix minutes plus tard, à un collègue venu m'aider parce qu'il venait d'arriver et qu'on ne lui avait assigné aucune tache, une autre chef : "Mais kestufou? D'où tu prends des initiatives? Où tu te crois? Tu fais ce qu'on te dis et rien d'autre ! Si on te dis rien, tu fais rien ! Nanmého !"

Je pense que je n'ai pas besoin de faire plus de commentaires...

07 mai 2009

Le premier client

Puisque mon calvaire au sein de la WC arrive à son terme à la fin de cette semaine, je vais vous livrer quelques petites anecdotes pour que vous vous rendiez bien compte à quel point c'est enrichissant comme boulot.

J'ai travaillé dans plusieurs restaurants, en caisse et en cuisine. Je venais de changer encore une fois de lieu de travail et après avoir passé quelques jours en cuisine, mes chefs se rappellent que je suis aussi caissière et hop, va vendre des burgers et plus vite que ça. Sir yes sir!
Deux ou troisième client, habillé uniquement avec des marques qui coutent la peau des fesses (mon salaire mensuel sur le dos en gros), pour situer, hein, j'ai pas affaire à un clodo qui dort sous les ponts. Il me demande une promo. Ok, est-il un employé, a-t-il un bon de réduction quelconque? Seules réponses possibles à ces questions (à mon sens) : oui ou non. Erreur, grossière erreur ! Voilà la réponse obtenue :
"Allez, fais pas ta radasse et file-moi ton cheese, grosse teupu".

Et dire que j'ai tenu presque deux ans là-dedans et trois ans au total dans la WC.
Et dire qu'on me demande encore pourquoi je quitte mon si fabuleux boulot.

01 mai 2009

Tiens, c'est la fête du travail...

Il semblerait que ce soit la fête du travail aujourd'hui, une journée où personne ne travaille, à part des services indispensables comme les hopitaux ou la police. Des métiers vraiment utiles, sans eux, c'est la panique, le chaos, la merde noire. La définition parfaite de la WC donc. Parce qu'aujourd'hui, on est ouvert, comme tous les jours de l'année. Parce que aujourd'hui aussi, on va avoir du monde, beaucoup de monde. Parce que le burger n'attend pas.
Ca me rappelle d'ailleurs une anecdote arrivée un dimanche soir, qui est notre plus gros soir de la semaine en terme de chiffre d'affaire. Un blaireau client à qui je faisais remarquer qu'il serait judicieux de me parler sur un autre ton, me répond, mi-couinant mi-méprisant : "ah ben, vous comprenez, c'est dimanche, c'est la fin du week-end et demain je dois retourner au boulot". Bien bien bien, comment te dire, pour que ton cerveau de bulot assimile l'information? T'as vraiment l'impression que je suis à la plage, là, maintenant, tout de suite? T'as pas légèrement l'impression que JE suis EN TRAIN de travailler et que oui, on est dimanche?


Mais bon, tout ça est bientôt fini parce que ayé, j'ai démissionné

29 avril 2009

RIP

Salut super Chat, le plus sauvage, le plus asocial, le plus chouette des chats. 14 ans, c'est un bel âge. Mais je raconte ,n'importe quoi, c'est trop tôt, c'est tout pourri, ça craint, c'est nul, ça fait grave chier oui. Et merde.
Tu vas me manquer. Ah non, en fait, tu me manques déjà...
P.S. : je précise que ce suppôt de Satan, retourné aujourd'hui à son maître légitime au 36ème sous-sol des Enfers, n'est pas la sale bête mais le chat l'ayant précédé dans ma vie et que je n'ai pas eu le cœur de déraciner quand j'ai quitté la cambrouze pour une vie citadine. Bref, je vais aller pleurer un bon coup et ça ira mieux demain. Ou pas.

18 avril 2009

Où j'en suis

Chose promise, chose dûe, je vais dévoiler à vos zeux zébahis mes zencours.
Depuis deux semaines, j'ai pas fait grand chose. Première raison (et pas excuse, raison hein) : je suis en arrêt maladie pour cause de mains défectueuses. Après un soupçon de polyarthrite (pas mal à 33 piges), on est arrêté sur la case "ben, j'en sais rien". Ok, respire, ok, blaireau, ok, spagrave, le monsieur, il va réfléchir et on y retourne dans deux semaines. Seconde raison : j'ai fait un genre de scrapbooking. Attention, le mot important est "un genre". Mais c'est un secret, donc je monterais plus tard. Mais comme j'avais jamais fait ça de ma vie, que j'avais bien l'intention de ne jamais en faire, que je compte bien de ne pas en refaire de sitôt, ça prend un certain temps.

Dans ma grande magnanimité, j'ai décidé d'ouvrir ma boîte à encours et de tout vous montrer. Il n'y a pas tant de trucs que ça, parce que j'ai commencé le point de croix sur le tard, que j'ai eu une grosse période de mou il y a quelques années et surtout parce que je ne brode que des mastodontes.

C'est parti.
Voici la fameuse boîte, où j'enferme mes ouvrages pour les protéger de la sale bête, de la poussière et du gras (eh oui, j'ai pas de hotte aspirante ni de fenêtre dans la cuisine).

On voit déjà que la place commence à manquer... On va faire dans l'ordre, du plus récent au plus ancien. Comme en archéologie (mes chères études), plus on creuse, plus on exhume des machins pas possibles.
Le premier de la liste, Winter Warmth :
J'ai pas beaucoup avancé, juste une petite maison pour finir le trio sur la droite. En fait, c'est le milieu de l'ouvrage et je suis loin d'avoir atteint le bord.
Un petit détail :
On continue à creuser. Le retour de la vengeance du cottage. Je ne sais plus ce que j'avais montré ici donc je fais intégrale et détail.
A peu près la moitié a été faite, grosso modo. Il manque le salon à terminer et la cuisine du rez-de-chaussée. Et un chat qui attend patiemment une finition :
J'aurais presque honte. Presque. D'ici 6 mois - 1 an, j'aurais honte. Ou pas.

On continue, toujours plus bas. Et oooooh, Pumpkin Pixie ! Vous zici?
Sur celui-ci, la fin est loooooiiiin, trèèèèès loin. Il doit y avoir 25 pages A4 de grilles, un truc minuscule, dont le sous-titre devrait être : "comment devenir aveugle en moins de deux semaines". Mais je suis une fille un peu bornée persévérante, je ne désespère pas, j'y arriverais. Pour l'instant, j'en suis là :
Lors d'un voyage à Paris début 2008 (purée, déjà!), j'étais passée par la boutique du Bonheur des Dames. J'avais vu sur les murs des ouvrages gigantesques, pas du tout dans mon style mais chouettes quand même. Et je m'étais dit : "c'est pas ce que je préfère (doux euphémisme), j'suis pas plus maladroite qu'une autre (euh, t'es sûre?) et y'a pas de raison que j'arrive pas à bout de ces bidules". Ouais, bon, j'en ai pris deux, le printemps et l'automne. J'ai commencé l'automne à cause des pompons des poulets. Dernière partie de la phrase un peu cryptique mais vous avez qu'à regarder le modèle et vous saurez de quoi je parle. J'ai attaqué le bouquet central et c'est à peu près tout :On arrive à un ouvrage qui, pour le coup, me fait vraiment honte. J'avais prévu de le broder et de l'offrir en cadeau d'anniversaire... en février. J'ai complètement lâché l'affaire, je sais vraiment pas si je le terminerai avant février l'année prochaine. Vous pouvez me lapider avec des figues molles si vous voulez (qui trouvera la référence hautement culturelle de cette phrase?).
Anniversaire de Lilipoints en friche, bouhouhou.

Attention, on atteint la dernière strate, celles de mes premiers (et seuls essais) de transformation de dessin en grille (avant que je ne découvre l'existence de Heaven and Earth Designs). J'avais parlé d'Asleep, je crois, dans les premiers temps de mon retour à Bordeaux, voilà ce que j'ai fait dessus :
La photo n'est pas forcément très claire... ahem... c'est rien de le dire. Il s'agit de l'épaule, de la main et du début de l'aile d'une fée endormie.

Enfin, mon tout premier monument, lui aussi fait à partir d'un dessin d'Amy Brown, Believe :
Réalisé sur de l'aïda assez fine (aucune idée de la taille), écrue. Il ne reste pas grand chose à faire, essentiellement ses jambes. Plus je la regarde, cette fée, plus je me dis que je vais devoir passer par la case points arrières pour finaliser tout ça : les ailes, les mouches, les bras et le visage. Un peu partout en gros. Bref, spa gagné. En bonus, un détail d'une des ailes :
Bon, j'ai toujours mon téléphone pour faire les photos donc elles sont pourries mais on a une petite idée du dégradé de rouges qui est plutôt très joli. Elle a été vraiment agréable à broder mais arrivée presque au bout, j'ai commencé à penser à l'ouvrage suivant et petit à petit, la tentation a été la plus forte, j'ai commencé un nouveau truc, puis encore un autre, et un autre et ...

J'ai fait le tour de ma boîte, j'espère avoir satisfait les curieuses et je vais aller reposer mes pôôôôvres phalanges qui ont souffert avec ce long message. Parce que bon, je retourne bosser à la WC mercredi, faudrait voir à être opérationnelle et à pas faire chuter la productivité de la frite.

17 avril 2009

C'est la gloire !

J'avais pas vu mais aujourd'hui, je suis le "Blog des 24 heures" de Quiquipost.
C'est le hasard mais ça fait toujours un peu bizarre de voir son nom sur un autre site que le sien.
C'est peut-être le début de la gloire, qui sait?

02 avril 2009

Pensées diverses et avariées

J'ai donc repris le boulot hier et ça m'a tellement perturbée que je poste deux messages en deux jours. Mazette, la fièvre me guette.

Depuis qu'El Marido a repris le chemin de l'école, je me retrouve toute la journée toute seule comme une glandue. Et du coup, il parait qu'il faut que je m'occupe des tâches ménagères. J'ai cherché dans Wikipedia de quoi il s'agissait, j'étais pas bien sûre de moi. Il semblerait que je doive faire la vaisselle, passer l'aspirateur et laver le linge. Ouais, bon, ça craint. J'ai tenté un truc facile, la lessive. Je balance tout ce qui pue dans la machine, je mets en route, je laisse trainer le panier (je laisse souvent trainer des tas de trucs) et je vais glander faire autre chose.
Deux heures plus tard, voilà ce que je trouve :
Apparemment, je dérange. Ce chat, comme pas mal de ses congénères, est amoureux du panier à linge mais aussi de tous les cartons possibles et imaginables. Surtout ceux trop petits pour son gros cul. Je voudrais bien faire sécher le linge kipuplu mais cette sale bête emploie des méthodes déloyales pour éviter de se faire déloger : il me mord et pire que tout, il me bave dessus. Après un tel traitement, tu te retrouves avec une main qui daube le vieil égout, un vrai bonheur. Donc j'ai laissé tomber.

Qui dit femme au foyer à temps partiel (ben oui, je continue à aller gagner ma croûte à la sueur de mon front à la WC), dit cuisinière. Bon, sur ce point précis, c'est vraiment pas gagné. Autant je déconnais sur les autres activités ménagères (si si, je sais faire la vaisselle, l'aspirateur est hors concours, c'est un instrument du démon), autant la cuisine, je suis une bille mais de catégorie interstellaire. Sauf pour les gatals.
Voici donc en exclusivité mondiale, mon quatre-quart à la poire :

Il est trôbô. Pas de vue en coupe pour deux raisons. La première, la coupe est moche, toutes ces abruties de poires sont collées dans le fond. Le seconde, quand El Marido est à moins de 50 mètres du gatal, sa durée de vie est réduite à peau de chagrin. RIP petit gatal, tu m'as rendue fière. Je raconte n'importe quoi.

Enfin, j'ai un chouia avancé sur mon Winter Warmth. Je m'étais arrêtée après la première grosse maison, deux petites sont venues la rejoindre. La pauvre, elle se pelait toute seule dans la neige et elle est contente que ses copines maisons soient là pour lui tenir compagnie. Je raconte vraiment nawak, c'est un vrai bonheur.
Pinaise, je crois que j'ai bloggé pour le mois, finissons-en là avant que je ne me fasse un claquage combiné des phalanges et des neurones.

01 avril 2009

Ca sera pas pour cette fois...

Depuis quelques temps, j'ai entrepris des démarches pour évoluer professionnellement et des réponses devaient me parvenir en fin de semaine. Alors que j'attendais vendredi avec grande impatience et un certain stress, m'apprétant à faire le siège du site internet donnant les résultats, j'ai reçu une petite lettre aujourd'hui.
Petite lettre bien pourrie puisque m'est signifié un refus.

Moral en berne pour un certain temps.
Cerise sur le gatal faisandé, je retourne bosser ce soir. Joie, bonheur et félicité...
Je vais tenter tous les recours possibles et imaginables mais bon, je le sens pas. Putain, j'y ai tellement cru pourtant.

30 mars 2009

Et encore un nouveau truc

Presque trois semaines que je n'ai pas mis les pieds à la World Compagny. Trois énormes semaines. Vous pouvez pas imaginer le bien que cela fait. Le bien physique déjà : des nuits normales et entières, plus de coupures, plus de brulures, plus de plaques rouges sur la peau (ah ça pour aseptiser, on aseptise, on s'en fait même des trous dans les mains dites donc). Le bien dans le dedans de mon cerveau ensuite : plus de supérieurs qui te poussent au cul pour aller toujours plus vite, plus de clients agressifs et plus de collègues kikoolol. Un bon gros panard.

Et pendant ces trois semaines, j'ai du en faire des choses. Qui me connait sait que je suis une indécrottable feignasse et que pour moi vacances riment avec glande (oui je sais, ça rime seulement dans mon esprit malade).
J'ai quand même fait deux trois petits trucs, enfin plutôt deux que trois, hein, suis en vacances, pas au kolkhoze non plus.

J'ai été prise d'une envie insolite de refaire du crochet. J'ai retrouvé mes pelotes et mes deux plaids commencés l'année dernière. Les deux en fil de coton, les deux multicolores : le premier est en fil nuancé hésitant entre vanille et chocolat, le second entre jaune et rouge. Et j'ai pas pris de photo alors que j'étais si contente de retrouver tout le contenu de la poche intact, c'est-à-dire bouffé ni par les mites ni par le chat.

La seconde chose que j'ai faite est un peu de brodouillerie. Et évidemment, je n'ai pas continué le cottage (trop de constance est suspect chez moi) et j'ai commencé un nouveau truc. Ben oui, encore un nouveau machin qui ne sera sans doute jamais fini, comme le reste. Mais spa bien grave, moi, ça m'amuse et c'est pas un concours de "ki ki va en faire le plus dans l'année".
Le nouveau truc est tiré d'un magazine Stoney Creek qui j'ai acheté d'occas à Un Bout de Toile. Le modèle de couverture, là :

Il plait bien à El Marido, qui apparemment aime les petits oiseaux (cet homme est plein de surprises).
Pour l'instant, j'en suis à peu près là :
Depuis cette photo, j'ai ajouté un sapin et une autre maison dans le fond.
Première vraie expérience sur du lin aussi, que pour une fois, je brode sans tambour. Et c'est pas si mal. Comme c'est du deux fils sur deux fils de trame, ça va assez vite et c'est moins lourd à tenir (la toile est quand même vachement grande, une bonne quarantaine de cm de large il me semble).
Voilà, je m'amuse bien, le style country est plutôt sympathique mais faut pas avoir peur de changer de couleur toutes les deux secondes (une cinquantaine de couleurs pour ce modèle si je me souviens bien). Mais moi, ça me plait bien, toutes ces couleurs justement. On verra quand il aura un peu plus avancé si ça m'amuse toujours autant. Sinon, il finira comme les autres, au fond du panier, remplacé par un autre nouveau truc mouahahahahah

15 mars 2009

Mangez des pommes !

A la maison, on a deux ordi. Pas parce qu'on est pêté de blé (je rappelle que je travaille pour la world company du vitemangé) mais parce qu'on a un pc et un mac. Le mac, c'est trop bien. Ça plante jamais, avec, on peux faire tout ce qu'on fait avec un pc mais sans que ça plante (et c'est bien appréciable), il est super design et il plante jamais. Je crois que je l'ai déjà dit mais après des années de "putain, le disque dur a fumé", "c'est quoi cet écran bleu" et autres "mais pourquoi il plante, bordel, il marchait impec hier", ben, ça repose grandement. En clair, depuis qu'on a investi dans le mac (ouais, c'est cher, on a du racketter des vieilles pour se le payer), voyons voir, en septembre 2006, et bien, pas un seul plantage. Des mises à jour qui se font toutes seules ou presque, des appareils qui sont reconnus instantanément (et qui fonctionnent sans problème), bref, le bonheur.

Sauf que.
Sauf que le mac a deux gros soucis à mes yeux.

Le premier, il n'y a quasiment aucun jeu qui sont portés sur mac. Et nous sommes joueurs, très. Trèèèèèès. Donc on garde le pc.
Le second, le design. Alors oui, le clavier transparent est super joli, on en profite bien, allez, deux jours et comme on héberge une sale bête XXL avec des poils de 6 mètres de long, le troisième jour, tu pleure devant ton clavier transparent rempli de poils, de merdasses diverses et variées et à la provenance souvent douteuse.

Au début de la semaine, j'ai pris un coup de bouilli et j'ai décidé de nettoyer ce cloaque. Et quand je dis bouilli, je dis gros gros bouilli, j'ai enlevé toutes les touches, comme ça, d'un coup, parce que je suis trop guedine dans ma tête.
Ça donne ça :
La photo est toujours aussi pourrie. On voit bien le clavier dépecé, éventré, martyrisé mais pas comment il était crade.
Gros plan :
Ah ouais, quand même...

J'ai tout bien nettoyé, les touches dans un bol et au liquide vaisselle, le clavier au coton tige :
Et j'ai remonté :
C'était la partie marrante : tu pioches au pif une touche et tu essaies de la replacer sur le clavier sans tricher avec la photo que tu as pris juste avant de tout démonter (oui, ne pas oublier de prendre une photo avant de tout bazarder, ça peut être utile).

Je remonte tout bien comme il faut, pas de pièces en trop, pas de pièces en moins et tout fonctionne. Une heure. Ensuite, plus de touche espace, cequipeutêtreunpeugénant... La contagion se répand et la touche pomme droite succombe à son tour.
On laisse passer quelques heures, quelques jours, on tapouille en contournant le problème (copié-collé pour faire les espaces, super pratique).

Et finalement, un cri de désespoir s'élève :

"gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, ça m'agace!".
Ni une ni deux, j'ai acheté un nouveau clavier, qu'il est trôbô :

Écrire avec est un vrai bonheur (je me contente de peu, je suis une fille toute simple), il est vachement moins salissant que l'ancien (donc il vivra plus longtemps ahem) et il est Sale Bête approved :
Que demande le peuple?
" Plus de croquettes, de la pâtée tous les jours, le droit de dormir sur le lit...
- Silence dans les rangs !"

05 mars 2009

Chanson débile, le retour

Attention, vulgarités inside (que de ça même).

A l'attention d'Elvis (le prénom a été modifié), pour tout ce que tu nous as fait subir pendant un an...
A chanter façon Boby Lapointe.

Dans ton cul, la balayette, éyette, éyette, éyette
C'est vachement plus chouette, ette, ette, ette
Après nous avoir autant fait chier, fait chier, fait chier
J'espère que t'aime le gravier, le gravier, le gravier

Voilà une bonne chose de faite et que l'on peut mettre derrière nous.
Sayonara connard


04 mars 2009

Micro lifting

Je me suis bien amusée aujourd'hui. J'ai décidé de virer Halos*can qui gérait mes commentaires (enfin les deux et demi que j'ai par an, qui vont avec le message trois quarts que j'écris dans l'année). Et j'ai entamé une croisade pour récupérer la fonction commentaires de Blogger. Toute la journée, ça m'a pris, cette idée à la con. Mais j'ai vaincu.

J'ai rapatrié a mano les anciens commentaires (je m'amuse comme je peux) et maintenant tout est en ordre, on peux donc déposer des croquettes bloggeresques sans problème.


Oui, un jour, je reviendrai parler de ma vie, de mes œuvres avec le talent et l'humour qui me caractérisent mais pas là maintenant, j'ai pas envie.


30 janvier 2009

Roooh, les piti chats...

Edit : les piti chats ont été adoptés le 8 février donc ils ne sont plus visibles en live dans la video mais il reste des enregistrements. Rooooh, les piti chats :neuneu:

Attention, l'abus de cette webcam à base de pitichat peut rendre neuneu dans un délai très bref. Trèèèèèès très bref.
Or donc, j'ai viré le lecteur qui se lançait tout seul, le salopiaud.

Si la video saute ou ne fonctionne pas, il suffit soit de cliquer sur le logo Ustream en haut à droite du lecteur soit d'aller
La webcam filme les chatons pour encore quelques jours, ensuite ce sera d'autres animaux du refuge. C'est une très bonne initiative de leur part. Cela permet de sensibiliser les gens, tout en vidant leur refuge.
Oui, c'est niais de passer des heures à regarder des pitichats dormir, manger, jouer mais c'est pour la bonne cause
Si vous voulez une bestiole, allez dans un refuge.

20 janvier 2009

Cut Thru Cottage : one more done

Rah, le cottage... Ce truc est une merveille, ça se brode tout seul (ou presque), ça avance merveilleusement vite (ou presque), on ne s'en lasse pas (ou presque).
La dernière fois, je vous avais laissé à la porte des toilettes. Cette fois-ci, j'ai fini la salle de bains et donc tout l'étage :
La baignoire a été super un peu chiante à faire mais j'ai vaincu. Je suis toujours étonnée comment en quelques traits noirs, le dessin prend vie. Par exemple,
avant :
après :
Une petite vue générale, un peu floue, hein, c'est toujours mon portable et c'est pas une bête de guerre, surtout depuis qu'il s'est lamentablement écrasé sur le béton devant Au*chan... ahem... bref, voilà où j'en suis aujourd'hui, en entier, dans son intégralitude :

11 janvier 2009

Deux claques

Entendu aujourd'hui au boulot...
Pourquoi dire : "maman, est-ce que je pourrais avoir de la mayo?" quand on peut dire : "maman, pourquoi j'ai pas de mayo?" *yeux furibards, voix sur-aigue*
Pour la mayo, je sais pas mais le coup de pied au cul est en approche imminente.
Sale gosse.

06 janvier 2009

Le cottage, tout de suite la suite

J'ai repris avec délice mon cottage abandonné au grenier (son grenier, pas le mien, j'habite un appartement au rez-de-chaussée, j'aurais du mal à avoir un grenier). J'en avais ras le bol à un point rarement atteint de ces iris pourris, leurs tiges me sortaient par les naseaux, c'était pas beau à voir.
Donc le cottage. J'avais terminé le dernier étage (parce que je l'ai commencé par le haut), la chambre rose. J'avais failli avoir une attaque devant tant de rose Bar*bie mais j'ai tenu bon et j'ai attaqué la maçonnerie de la pièce suivante. Ou plutôt des pièces suivantes puisqu'il y en a deux à cet étage. Je montre :
Les murs sont prêts et on voit bien mieux le conduit d'aération à droite.
En parlant d'aération, place aux fenêtres :
C'est trôbô. On remarquera aussi la pince à linge ultra glamour pour maintenir tout ça en place. Tiens, une remarque un peu technique : j'ai laissé tomber le tambour pour l'instant. Il est en place sur la toile de la Pixie et j'ai eu la flemme de l'enlever. Finalement, c'est pas mal du tout comme ça.

J'ai mentionné deux pièces pour cet étage. M'sieurs-dames, la porte de séparation :
Tout ceci est follement impressionnant. Cette pièce est bien petite, me direz-vous. Effectivement, vous répondrais-je, dans cette pièce, on a pas besoin de beaucoup de place, juste de beaucoup de pq, mouahahahahahah et je le prouve :
Ouiiiiiiii, j'ai brodé du pq. C'est énorme, cet ouvrage est grandiose. Il est non seulement très joli, très coloré mais super drôle à faire. Rien à voir avec plein de trucs que je vois fleurir de ci, de là, prout-prout à souhait et coincé du cul sans espoir de retour.
Brèfle, les chiottes (puisque c'est de celà qu'on parle depuis tout à l'heure) sont terminés :
Reste à cet étage la salle de bains. Mais que les esprits pétris de politiquement correct (et qui ne font jamais caca) se rassurent, pas de fesses ou de seins dans la baignoire, juste un chat. Ouf, la morale est sauve.