21 octobre 2008

Farm Mania

Un nouveau petit jeu, terminé pas plus tard qu'hier soir.


Nous sommes en présence d'un jeu de "gestion" d'une ferme. Par "gestion", je veux dire qu'en fait, on gère rien du tout, on clique juste un peu partout, le plus vite possible, c'est mieux.

Commençons par le commencement... Tout petit jeu qui se respecte, surtout les time management, doit avoir sa petite histoire d'introduction. Nous avons donc ici une bd, un peu mochasse faut bien l'avouer.



Anna part donc aider Pépé que son lumbago désespère (je raconte n'importe quoi pour éviter de faire une remarque désobligeante sur la blonde) parce qu'elle aime bien marcher dans la bouillasse des champs et ramasser le fumier des vaches. (Ceci n'est pas de la vulgarité, c'est la nature).
Nous avons donc ici :



la demoiselle au milieu d'un champ vide. Premier objectif : faire pousser des citrouilles, ça tombe bien, c'est bientôt Halloween. Pour l'instant, c'est simplissime mais bon, on est là pour apprendre. Chaque niveau présente des objectifs à atteindre :



Vous pouvez voir sur la capture une horloge, là-haut, dans le coin. Farm Mania se décline en deux modes de jeu : un mode arcade (chronométré) et un mode casual (sans chrono). Pour ma part, comme je ne joue pas pour perdre, j'ai enchainé les niveaux en mode casual.



Au début (ou à la fin, comme on veut) de chaque niveau, on peut acheter des améliorations pour Anna et Pépé. Certains éléments sont obligatoires pour progresser (les choux sur la capture). Rien d'insurmontable, les niveaux sont bien calculés, vous avez de quoi acheter tous ces machins sans problème pour avancer dans le jeu.

Farm Mania n'échappe pas non plus à la carte de progression :



plutôt jolie d'ailleurs. Un bon point pour ce jeu, son design. Les animaux sont bien représentés, les bruits plutôt marrants et les personnages bien animés.
Pour éviter de lasser, régulièrement arrivent des niveaux bonus comme celui-ci :



Sont cachés dans le décor des moutons et des veaux. Celui qui a eu l'idée et qui a dessiné ça est un gros vicelard, on en trouve facilement la moitié, on rame sur le dernier quart mais le vrai dernier bestiaux, han, jamais on le trouve ! Petit point négatif, une fois le temps écoulé, on passe directement au niveau suivant sans nous révéler la cachette que l'on a raté. Un peu frustrant.

Les niveaux s'enchainent facilement (trop facilement?), de nouveaux éléments viennent s'ajouter (ruches, vaches...), des produits plus complexes sont à élaborer à partir d'œufs, de farine, de fruits. Dans les derniers niveaux, l'écran de jeu ressemble à ça :



Ouéééé, j'ai des biquettes et un pick-up ! Stroclasse !

Pour résumer :
Les moins :
- en mode casual; j'ai trouvé le jeu trop facile, il n'y a aucun moyen de se planter, faut vraiment avoir deux mains gauche et un demi-neurone pour ne pas y arriver. J'ai recommencé en mode chronométré, là aussi, très peu de difficultés. C'est plaisant un moment mais un peu de challenge bien dosé, c'est pas mal aussi.
- on achète certaines améliorations à prix d'or. Les unes sont utiles (le pshitt anti-mites pour les fruits), les autres bof. Par exemple, avoir le pick-up est pratique pour sa plus grande contenance mais il revient aussi vite du marché que Johnny le livreur du début avec son vélo. Pitêtre qu'il est dopé, Johnny, j'en sais rien, c'est vrai qu'il a un tee-shirt jaune...
Les plus :
- les activités sont variées, les produits aussi (laine, miel, yaourts, lait...)
- le design est très chouette, les maisonnettes sont rigolotes comme Mémé qui court partout pour faire gâteaux et écharpes, au contraire de Pépé qui ne glande rien...
- le gameplay est réussi parce que simple. Pas besoin de cliquer droit en appuyant sur trois touches avec le petit doigt tout en faisant un triple Luzt piqué.

Mon verdict : je recommande !

17 octobre 2008

4%

Souvenez-vous, vous qui passez en ce lieu, je dévoilais mon grand projet. Au bout de plusieurs heures d'efforts, j'avais réussi laborieusement à gribouiller une branchasse, ridiculement petite :

Mais là, la semaine dernière, je sais pas ce qui m'a pris, une inspiration divine (mouarf), un coup sur la tête ou plus vraisemblablement mes collyres acides qui ont fini par se creuser une tranchée jusqu'à mes neurones. J'ai repris ma toile giganteste (350x463 points quand même), mes 96 couleurs et hop, j'ai fini la première page.
Tadaaaam :

C'est toujours aussi petit, vu qu'en plus, c'est la dernière page de la rangée donc elle est moitié moins grande que les autres. Les 24 autres, d'où le 4%.
Raaaah, il m'a fallu des jours pour faire 4% tout pourris.
Quant aux 96 couleurs, j'aimerai bien qu'elles finissent par se montrer parce que je jongle entre 4 gris différents et que ça commence à me lasser un chouia. Allez, je m'en vais m'attaquer de ce pas aux 4% suivants, cette fois-ci une vraie grosse page A4 bien poilue.
Bordel, mais j'ai des idées à la con des fois...

P.S. : comme toujours, la galerie ici

10 octobre 2008

Le vent du changement

Depuis hier, je me prends le chou copieusement avec l'interface de Blogger.
J'ai en effet trouvé de très chouettes bannières chez scrap pour vous mais bon, j'allais pas coller un titre rouge sur un fond vert. Donc on liquide tout, on en profite pour passer à la nouvelle version de la plateforme et là, c'est le drame...
Y'a rien qui marche comme je veux, il a fallu batailler comme pas possible (aka mettre les doigts dans le code html yeurk yeurk yeurk) rien que pour mettre un lien cliquable vers un email.

Ensuite, la fameuse bannière...
Je l'installe, il me dit qu'elle est trop grande, ok, reduis-la automatiquement, ah, y'en a la moitié qui manque. Booooon, ne la réduis pas, ah, on voit plus le titre. Zen, mets le titre par dessus, han mais y'a plus rien qui apparait. Retenez-moi, je vais le fracasser, ce blog pourri.
Mais je suis une fille pleine de ressources, j'ai utilisé une ruse d'apache, j'ai écrit le titre direct sur l'image, j'ai collé l'image et là, ça fonctionne. Je sais pas pourquoi, je ne veux pas savoir, mais j'ai quand même passé la nuit en cérémonies vaudous pour désenvouter tout le bouzin.

Il manque encore deux trois petits trucs (surtout dans la barre de droite) mais ça attendra ce week-end.

04 octobre 2008

Festival de la daube

Bienvenue au festival de la daube !
Pas de recettes gastronomiques de nos régions mais bien des petits jeux du oueb tout pourris, tout moisis !
Parce qu'il faut pas croire que je ne vais parler que des jeux qu'ils sont bien, attention, je mets aussi en garde contre la daube, la grosse, celle qui colle aux semelles et qu'on regrette pendant trois générations d'avoir eu un jour sur son disque dur.

Première fournée aujourd'hui, trois bouses.

Veuillez acclamer Crazy Burger !

Déjà, lui et moi, ça partait mal. Pas seulement parce qu'il veut me faire faire des burgers (comme si j'en faisais pas assez au boulot) mais bien parce qu'il est buggé, mais alors jusqu'au trognon. Et le trognon d'un burger, c'est pas reluisant, je parle en professionnelle...
Qu'à cela ne tienne, je persévère (je suis une fille un peu obstinée, presque pas mais un petit peu).

Ah, ça va un peu mieux. On peut choisir un avatar, ça va pas péter bien loin, on a le choix entre garçon ou fille mais c'est déjà mieux que rien. Ensuite, je note qu'on peut éventuellement jouer à deux? Ou alors, on pourrait sauvegarder deux profils différents. Et ça, c'est très peu. Bénéfice du doute, on peut jouer à deux.
Jouons donc...

Okeeeeeeyyyy. Ca commence direct, pas de tutoriel, à peine on sait comment on bouge la demoiselle. Et koikondoifer? Ben, tu sais pas, personne ne le sait, Huguette, sors l'encens, les tarots et la boule de cristal, je suis toute perdue.
Donc on a des clients qui arrivent. On peut prendre un plateau à côté de la caisse, on peut cuire des steaks sur le gril mais bon, j'ai pas trouvé comme parler aux clients, ce qui est un peu con, j'ai pas trouvé comment mettre des trucs sur le plateau, ce qui est un peu con aussi, bref, j'ai pas trouvé comment jouer à ce jeu tout merdique.
Ca commencait à bien me courrir cette histoire quand tout d'un coup :

Paf le chien. Le plus drôle, qui ne se voit pas sur la capture, c'est que ma petite nénette en se déplaçant fait se déplacer et s'agrandir le gros machin noir. Arrêtons là les frais, le jeu est pourri.

Verdict : de la grosse daube...

Poursuivons avec Santa inc.

Bon, un jeu sur Noël, j'ai du le rater l'année dernière mais apparemment, j'aurai du continuer de le rater. Le principe est archi classique : le petit gros en rouge doit assembler les commandes de Noyel des pitis nenfants et il ne doit pas se planter sous peine de mort de rien, on sait pas et on veut pas savoir.

Déjà, le décor qui troue le cul. Devant tant de recherche, de design, de choix harmonieux des couleurs, je reste sans voix. Ou pas. C'est vilain. Mais sinon, comme précédemment, koikondoifer?

Ça se précise. On doit récupérer les bons jouets pour les bons enfants et si possible mettre les commandes pour filles dans un emballage rose, les commandes pour garçons dans un emballage bleu. Je ne sais pas qui doit recevoir les verts ou les jaunes, peut-être les pitits nenfants trolls, va savoir Charles.
Franchement... non seulement c'est moche mais en plus la jouabilité est ignoble et c'est moche. Le père noël a une tronche de vieux alcolo sur le retour et je sais pas si je l'ai dit mais c'est moche.

Verdict : de la grosse daube...

Achevons ce premier round daubesque avec Café Waitress.

Enfin je crois que c'est Café Waitress parce que je l'ai viré tellement vite que je suis même pas sûre de me souvenir correctement du nom, c'est dire.

On se fout de ma gueule!! Qu'est-ce que c'est que cette merdasse??
Un jeu en flash (j'ai rien contre les jeux en flash, j'en connais des très chouettes) mais là, on atteint des sommets ou plutôt des abysses... Le principe : le café est tout en longueur et on le fait défiler en bougeant la girafe (non mais vous avez vu le cou qu'ils lui ont collé?). Des clients arrivent, on le voit à l'icone de la table qui change, on prend leur commande, on va voir le cuistot, on attend, on récupère la commande, on la porte au client, on attend, il se casse, on récupère les sous, on jette l'assiette à la poubelle.
Nan mais les mecs, on est arrivé au XXIème siècle, au web 2.0, faut plus me faire un jeu aussi pourri. Je l'ai limite pris pour une attaque personnelle.
Bref, ne nous étalons pas plus longtemps sur cette affaire douloureuse et donnons notre avis.

Verdict : grosse grosse daube...

Je vais m'arrêter là pour les bouses ce soir, j'en ai encore plein d'autres mais il vaut mieux ne pas être trop gourmand et ces petites choses, il faut les consommer avec médération.

01 octobre 2008

Cottage, on continue

Il semblerait que mes articles sur les petits jeux aient un certain succès. Mon tracker est blindé de gens qui veulent jouer gratuitement. Gratuitement? Nan mais vous rêvez un peu les yeux ouverts . On ne vous a pas prévenus que le téléchargement gratuit, c'était le mââââââl? Qu'on va te couper ta connexion internet, racketter ta grand-mère et séquestrer ton chat si jamais tu t'avises à survoler une page oueb qui laisse supposer que le téléchargement existe.
Que la populace se rassure, rien de tout cela ici, juste des chroniques de ci, de là, de temps en temps.
Mais pas aujourd'hui.
Parce qu'aujourd'hui, j'ai fini le dernier étage de mon cottage, non sans mal. Suite à mes aventures, j'ai eu un peu de mal à terminer ces saloperies de points arrières. Il y en avait environ 3 millions et demi mais j'ai vaincu. La preuve en images :
Une vue d'ensemble de la chambre sous les toits, dont je ne suis pas peu fière :
Mais là, tout de suite, j'en ai un peu marre de ce truc et je vais passer à autre chose, sais pas quoi encore mais avec tous les machins commencés et jamais finis, je vais bien trouver quelque chose.
Comme d'hab, la galerie pour voir l'avancée des travaux du cottage est ici.