31 juillet 2006

On the road again...

C'est reparti, Pooka, l'homme et la sale bête déménagent encore (la 5ème fois en 10 ans pour moi). Le décollage est prévu pour le 1er novembre. Je remets un petit truc déroulant comme l'année dernière. Le sticker qui compte les jours passés loin de Bordeaux est toujours là, en pied de page. Je laisse le nouveau dans ce message et s'il venait à disparaître de la page principale, parce que j'aurais trop posté (on peut rêver), je le collerai aussi en bas.




26 juillet 2006

Pooka mal poliche

Je viens de relire une partie des messages de ce blog (vu le nombre, c'est rapide) et une chose m'a frappé. Non, en fait deux. La première, je me fais rire toute seule. C'est pas glorieux, limite ça fait peur mais je me bidonne sur mes propres anneries. C'est déjà pas mal.
La deuxième, oulalah qu'est-ce que je suis vulgaire ! Je cause mal, c'est pas possible. Alors oui, la plupart des billets sont des râlages en règle et me servent de défouloir mais quand même, ma bonne dame, on aurait presque envie de lui laver la bouche avec du savon, à cette Pooka pour lui apprendre à utiliser autant de gros mots, merde alors...
Oups

Addict again...

Waaaaaah, deux messages en deux jours, keskissepas? C'est la chaleur? Sais pas mais rentrée du boulot à pas d'heure (vive la restauration), je pensais faire un petit tour sur le net avant de m'écrouler sous sur la couette. Que nenni, je me balade, je glandouille, je dis merci (merci Gloria) et je me décide.
Lors de ma balade bordelaise de ce week-end, je suis allée faire un tour chez Mollat et à la feunacque et j'ai acheté le bouquin que vous voyez là, à côté. Nous n'avons pas acheté que ça, l'homme et moi, mais j'étais tellement obnubilée par celui-ci que j'ai aucune idée des autres trucs que mon chéri a ramené. Le Chaos est le dixième tome français de la saga de G.R.R. Martin, Le trône de fer. Il correspond à la première partie du quatrième tome anglo-saxon A Fest for Crows, le titre original de la série étant A Song of Ice and Fire (je crois bien).
Bref, j'adore ces bouquins. C'est riche, c'est cohérent, c'est réaliste, les méchants sont pourris jusqu'au trognon et ils enc... niq...écrabouillent les gentils qui s'en prennent plein la tête. Tout le monde ramasse, d'ailleurs parce que G.R.R. n'a aucun scrupule à tuer, mutiler, rendre barges ses héros. Par contre, faut pas avoir peur du foisonnement de personnages dans le premier tome (français), on s'y fait très vite et chacun a une vraie profondeur et une complexité très différente de ses petits camarades. J'aime beaucoup aussi le système de narration choisi par l'auteur. Chaque chapitre est centré sur un des héros, ce qui permet de voir évoluer l'histoire avec des points de vue différents, d'être à la fois au coeur de l'action mais aussi de prendre un certain recul si la scène a déjà été vue avec quelqu'un d'autre.
Je ne suis pas critique littéraire, ça se voit parce que je blablate, cébienliséle, mais j'ai pas dit de quoi ça causait. Alors, c'est de la fantasy mais de la grande, l'action se déroule dans le monde médiéval et suit les aventures des membres de la famille Stark, pris dans la tourmente, dans la guerre qui secoue leur pays. Et c'est pas un spoualeur que dire qu'il va y avoir la guerre parce qu'avec des titres comme : la bataille des rois ou la loi du régicide, on a vite compris qu'on avait pas affaire à un guide de jardinage.

Vous savez ce qu'il vous reste à faire...

25 juillet 2006

Virée bordelaise

Dimanche soir, l'homme et moi, comme ça, d'un coup, on a décidé de prendre la voiture et de retourner à la civilisation. De retourner chez nous, là-bas, dans la grande ville. Oh, pas bien longtemps, 24 heures tout au plus. Parce que marre de cette cambrouze pourrie, marre de ces ploucs qui nous épient, marre de tout ce qu'on trouve ici. On blinde la gamelle de la sale bête et hop, on décolle. Atterrissage moins de deux heures plus tard, vautration au pub avec pote inclus (salut delancy!) et surtout on respire, on regarde. On retient ses larmes aussi dans mon cas parce que même après un an d'exil, parler de ma ville, y penser me prend toujours les tripes et je chouine, punaise, on dirait une vraie gonzesse...

Pas de photo : un, j'ai pas d'appareil et le portable est pas super performant la nuit; deux, suis une grosse feignasse et même si j'avais un appareil, je ne suis pas vraiment sûre de m'en servir; trois, pas besoin de prendre Bordeaux en photo, je la connais, je ne suis pas prête de l'oublier.
Je conseille donc le blog de Gloria qui a récemment fait, elle aussi, une balade dans la capitale girondine (, , ici et encore par là, sans oublier Bordeaux by night). Trois choses que Gloria fait mieux que moi :
- mettre son blog à jour plus régulièrement que moi (c'est pas bien difficile)
- prendre des photos (j'ai pas le réflexe, j'y pense deux heures plus tard)
- faire la cuisine (elle est super forte, je suis une cause perdue)

03 juillet 2006

World Company Stories 1.0

Quand on travaille pour la world company, on en voit des vertes et des pas mûres, dans le boulot et chez les clients. Sur le taf en lui-même, je ne dirais rien, j'ai une clause de confidentialité et j'ai pas pour habitude de mordre la main qui me nourrit. Donc, si vous voulez des détails croustillants sur l'intérieur du dedans de la WC (uhuhu), passez votre chemin. Par contre, chez les clients, y'a de quoi faire et de quoi écrire. Florilège / compilation / morceaux choisis.

Le bad boy-bogoss : on commence par le plus agréable (miam). Un tatoué, de partout. Ca pourrait être moche, ça devrait l'être, ben même pas... Ce mec avait une aura qui a failli foutre toutes les filles présentes dans le resto à ses pieds, à pwal. Et il le sait, le salopard. Tu reviens quand tu veux hein ! Slurps...

Le collier "lol" : J'ai fait la connaissance du zyva rural aussi appelé racaille cambrouzesque. Essayez d'imaginer un mec de la France profonde qui décide que la té-ci, que le look M.Pokodaube, c'est toute sa vie (mouarf) et qui déboule avec potes, bimbos gloussantes et chaînes en or... Qui a des insinuations bien lourdes sur la condition féminine et qui me prend à témoin, veut mon approbation sur "les nanas, ça veut être tenu, elles veulent savoir qui est le patron, elles aiment ça"... Bien sûr, bien sûr. Toi y'en a être un gros niais de parler comme ça à moi, moi y'en a t'apprendre à vivre. Grosso modo : "Rien à battre de ce qu'un merdeux bouzeux d'à peine 20 piges et 50 kg peut bien penser, tu prends tes potes, tes bimbos et ton collier lol et tu vas jouer ailleurs, j'ai pas que ça à foutre". Nanmého.

"Ceci quoi?" : Un groupe de trentenaires (3 garçons, 1 fille, plein de possibilités...) en provenance directe de la capitale (trahis par leur accent). Ils commandent chacun leur tour, le tout sur la même addition. Arrive garçon n°2, il passe commande et je sors ma phrase rituelle "et avec ceci?", phrase partagée par tous les serveurs de l'hexagone. Mais là, ça bug. "Ceci quoi?" Quatre paires d'yeux exorbitées (ses potes et moi) se tournent vers le niais (gné?). La jeune fille tente de le sauver : "la madame te demande si tu veux manger autre chose." Réponse : "Ah non, moi, j'ai soif"... Grosse fatigue...

Le rigolo du drive : quand on est au "drive" (le service au volant pour les non-initiés), on voit passer pas mal de trucs pas piqués des vers. Dont le mec qui se croit drôle. Déjà, il arrive à 230 km/h (au moins) et rate le guichet. Au moment où je me penche pour l'appeler, il recule et je tombe nez à nez avec son air rigolard : "je vous ai bien eu, ahahahah, la bonne blague". Mouais. Il passe sa commande, pour un régiment, mais bon, ça arrive d'être en service commandé pour la famille ou les potes. J'annonce le prix et Mr Jesuistropdrôle reprend du service : "en fait, vous enlevez tout sauf le menu bigmachin, c'était une blague ahahahah". Aaarrgghhh. Booon, je préviens le dernier guichet que c'était une blague (grrrr) et j'essais de ne pas emplatrer Mr Mdrlolkikoojesuistropdrôle. Je lui tends l'appareil à carte bleue et hop, c'est reparti, il fait semblant de se barrer avec... Je me trouve héroïque de ne pas lui avoir fait bouffer ses dents et son humour à la mords-moi-le-noeud. Du con.

Les bouzeux goyo : Au drive toujours. Deux jeunes bien bien de la cambrouze, bouzeux à donf et qui font de l'auto-émulation goyesque. Bouzeux 1 prend un burger, bouzeux 2 en prend 2 donc bouzeux 1 en rajoute un et ainsi de suite jusqu'à un total de 7 burgers. Le tout accompagné de force coups de coude et de uhuhuhuh, keskonédrol (eux aussi) et trofor et trobo... Misère.

Le drive, c'est pas un manège : last but not least. Quand il manque des produits sur une commande, on demande aux clients de patienter sur des places de parking réservées et, je trouve, bien signalées. Mais faut croire que non. Un soir, je revois passer une voiture qu'il me semble bien avoir déjà vu y'a pas 10 minutes. "Il vous manque quelque chose?" "Non, mais c'était pas prêt, on nous a dit d'attendre mais on n'a pas compris où et comme on savait pas quoi faire, on a refait un tour"... Oscour.

*va se pendre*