05 mai 2008

Freak Show

Avec un titre pareil, je vais me récupérer des gougueules ricouestes pas piquées des vers, je le sens...

Comme apparemment, je ne poste pas assez (remarque innocemment placée entre deux nans, comprenne qui pourra), je me fends d'un post écrit depuis quelque temps déjà. Ca concerne mon boulot, qui m'obsède, je pense que je suis traumatisée à vie d'avoir fait ce job, oscours, sauvez-moi, il est peut-être déjà trop tard.

J'ai la chance (si on veut) de travailler dans un restaurant de vitemangé qui se trouve sur une sorte de vortex à neu-neu. C'est le freak show permanent. Je vous causerai incessamment sous peu de la teenage fashion victim (qui vaut son pesant de cahouètes) mais nous avons aussi du bon vieux demeuré des familles tout ce qu'il y a de plus classique, toutes proportions gardées bien sûûûûûûr.

Se pointe à ma caisse (oui, j'ai l'immense privilège d'être parfois en caisse quand c'est pas au ménage, ce qui me mets en joie) un gars, dans la cinquantaine, mal rasé, gras et crade. Il me demande assez poliment (interloquée je suis, j'ai pas l'habitude) des trucs à manger. Le souci, c'est qu'il bave. Sur le comptoir. Beaucoup. Les autres clients sont au bord de la nausée, je suis au bord du suicide. Collectif le suicide. Du genre immolation de tous ces décérébrés au QI de bulot avarié. Oui, je parle de toi, le jeune, mais aussi de toi le moins jeune qui veut rester hype. Et je ne t'oublie pas, toi, ma/mon collègue, aussi con que les précédents et qui, en plus, a l'immense tort de m'imposer tes réflexions sur la vie, la mort, les vaches.

N'en jetez plus, la coupe est pleine, je me rends. Achevez moi, je souffre. Vraiment beaucoup...

1 commentaire:

On dépose ses croquettes ici...