31 août 2005

Ma chère voisine, le retour

J'avais promis un post pour aujourd'hui, ou hier, je sais plus, faire du sport, ça me perturbe. Et puis, je n'en parlerais pas parce que j'ai très très très (un certain nombre de fois "très") honte de ma plus que piteuse performance. J'ai du courir à peu près 4 minutes d'affilée lundi et j'ai toujours les jambes explosées mercredi. Bref, je ne vais pas m'étendre là-dessus...
On pourrait parler de ma vieille conne de voisine, ça, c'est classe! Après les bisbilles sur les places de parking, on passe à la vitesse supérieure, les animaux domestiques.
Dans le coin gauche, la sale bête, poilue, noire, mon chat.
Dans le coin droit, deux ou trois chats miniatures qui ne sortent pas donc on les oublie et surtout des bergers allemands. Deux mais l'un a succédé à l'autre. Il y a d'abord eu Tarzan puis aujourd'hui, nous avons affaire à Jason (prononcez à la française). Argh ! Ca pique hein?
Le chien est complètement psychopathe mais c'est pas complètement de sa faute, vu où il vit. J'explique. Son plus grand loisir est la course avec les cyclistes qui passent dans la rue. Il leur court après en aboyant, les cyclistes aiment beaucoup, ils en redemandent. Enfin, quand ils ne se sont pas ramassés les dents sur le bitume.
L'été dernier, nous avons été tirés de notre torpeur estivale (c'est beau comme du Houellebecq, cherchez pas, c'est pour les stats du blog hihihi), je disais donc que nous avons entendu un hurlement dans la rue, légèrement dans les sur-aigus. Une jeune demoiselle à vélo avait failli se casser la gueule parce que Jason avait voulu lui mordre les mollets. Elle avait eu une grosse trouille, la demoiselle.
Ah oui, je vous ai pas dit, le chien se balade tout seul parce que le sortir, ça a l'air d'être un peu fatiguant. No comment...
Donc, ni une ni deux, on est allé causer à la vioque. On avait à peine ouvert la bouche qu'elle nous a sauté dessus. Heureusement, un témoin présent ce jour là a filmé la scène. Excusez-nous pour la mauvaise qualité des images, c'est un document amateur.

- Les gentils gens (nous) : Votre chien a encore sauté sur quelqu'un aujourd'hui. Faudrait se calmer parce qu'on va appeler les flics et ....
- La vieille conne (nous coupe) : Que-oi? Vous vous êtes pas vu, vous, avec votre méchant chat!
- Les GG (au comble de la stupéfaction) : Gné? Méchant chat?
- La VC (c'est joli, ça, VC, uhuhu) : ouais, votre chat noir a agressé une des mes amies l'aut'jour. Ahah, ça vous la coupe!
- Les GG (sur une autre planète) : Notre chat? Une amie? Agressé? Mais on s'en fout, on vous dit que votre clébard...
- La VC (sentant le triomphe) : Oui, il lui a sauté au visage et lui a griffé toute la figure et les bras. Ahah, vous faites moins les malins, les jeunes.
- Les GG (pétés de rire) : Mouahahah, notre chat, sauter, sur quelqu'un? Il fait 7 kg notre chat, vieille conne (ouais, comme ça, cash, dans les dents), il arrive même pas à monter sur le canapé alors sauter au visage... Et en plus, depuis deux semaines, il est coincé à la maison parce qu'il est malade.
- La VC (tempête sous un crâne) : Euh... eh ben... euh... euh... en fait... ARRETEZ DE ME HURLER DESSUS, JE SUIS VIEILLE ET CARDIAQUE, VOUS VOULEZ ME TUER, HEIN, C'EST CA? Et elle se casse.
-Les GG ( avec les oreilles qui saignent) : Ouais, c'est ça, casse-toi, vieux tas faisandé (on est très imaginatif dans l'insulte), t'es en tord et nous, on va aux flics.
...

...

Devant un tel monument et un tel déballage d'intelligence, de sagesse, de franchise et de respect de l'autre, n'ayons pas peur des mots, je pense que je vais arrêter là pour ce soir. Juste pour faire "comme à la télé", "que sont-ils devenus", nous sommes effectivement allé déposer une main courante mais la police n'en a eu strictement rien à foutre, Jason se balade tout seul dans la rue, notre chat a perdu 500 grammes et dès qu'il en a l'occasion, il se fighte avec le chien et c'est toujours le méchant chat qui gagne. Gnarf gnarf gnarf...

30 août 2005

Pas de titre, post provisoire de toute façon

Demain, je poste un message, promis juré, mais aujourd'hui, c'est pas possible, je suis complétement épuisée, j'ai les jambes démolies, les cuisses telles des pylônes et les mollets bétonnés.
Oui, je suis allée faire du sport. Et comme demain, je ne pourrais pas poser un quart d'orteil par terre, j'aurai le temps d'écrire.
Achevez-moi, je souffre beaucoup....




P.S. : j'ai découvert grâce à A n g e l un collègue d'infortune, jeté en pature aux secrétaires mononeuronales de notre sainte mère l'Educ Nationale. Tonton Sigmund, priez pour nous !

24 août 2005

C'est bô la taichenologie

Après les déboires d'Angel et le changement de couleur de son blog, j'hésitais un peu à faire des modifications ici. J'avais un peu peur que tout me pète à la gueule. J'aurais pu écrire bien gentillement la suite de mes aventures avec ma chère connasse de voisine mais non, j'avais pas envie. C'est comme ça.
J'ai donc rajouté une catégorie dans la colonne de droite : les bouquins que j'ai lu et que j'aime bien. Comme certains d'entre eux sont des séries, j'ai tenté le coup de créer des gif, des images animées. J'ai voulu faire comme Del4yo elle a dit mais cette saloperie de Photoshop, il voulait pas (zavez vu comme je suis vulgaire quand je suis énervée? Voilà, faut pas m'énerver!). J'ai farfouillé sur le net et j'ai trouvé un petit programme que je pensais gratuit mais qui a une période d'essai : GifMovieGear. Mouais, on va tenter de contourner ça et s'en servir plus longtemps. En tout cas, j'ai réussi à m'en servir donc c'est à la portée de tout le monde mais faut pas avoir peur de faire des essais, l'aide ne marchant pas chez moi.
Donc, voilà un joli petit blog avec deux trucs qui clignotent sur la droite. Le site fonctionne sous Firefox, j'ai pas regardé sour Internet Explosetesneurones parce que c'est une grosse bouse et que c'est le mal et que si je relance le navigateur de Micro$oft, il va tout me marabouter mon ordi. Donc niet. Si jamais ça déconne, dites-le moi quand même, je ferais un effort.
A plus les gens, je vais préparer un post sur la voisine ou sur la journée où j'ai failli faire du sport.

20 août 2005

Ma chère voisine

Ca me démange depuis quelques jours, il faut que je parle de ma voisine. Ma voisine est vieille et conne, c'est une vieille conne, voilà, c'est dit, le décor est planté. Je me la farçis depuis six ans maintenant, l'homme depuis beaucoup plus longtemps. L'ambiance est super bonne entre nous deux, notre chat, elle, son fils et ses clébards.
Mais procédons par ordre.

On va commencer par les petits noms que l'on se donne entre nous, c'est trop mignon. J'ai vendu la mêche, nous, on l'appelle "la vieille conne" et son fils "l'aut' limité". Comme mon chéri habitait ici avec son père et que le courant ne passait déjà pas (c'est rien de le dire), il se retrouve affublé du mélodieux "le fils du fou". Ahem. Quant à moi, après avoir été "la copine du fils du fou" (on respire), j'ai pris du grade et je suis devenue "l'emmerdeuse". Stro la classe.

Notre vie est rythmée par de petites mesquineries quotidiennes, par exemple : "oh, ben alors, je me suis trompée de poubelle, dis donc, et j'ai vidé directement la litière de mes trois chats dans la votre. Ca doit être à cause de mon âge". Mais bien sur...
Elle nous gueule dessus mais dès qu'on répond (parce qu'on répond, on est mauvais, il parait), on devient de méchants tueurs de vieux (qu'est-ce que je disais) parce qu'elle est cardiaque, que son fils est en phase terminale (de quoi tu sais pas et depuis au moins 5 ans) mais ça l'empêche pas d'avoir de gros besoins (oui, oui, seskuels, yeurk).

La bataille la plus visible, la plus dure se livre autour des voitures. Notre rue est à stationnement unilatéral alterné. Intermède explicatif : toutes les voitures sont garées du même côté de la rue et on change tous les quinze jours.
Quand on est garé de notre côté commun, pas de soucis, chacun a son pas-de-garage réservé, ça va... enfin presque. Parce que maintenant, on a deux voitures, hihihi. Ce serait plus facile à comprendre avec une photo ou un petit dessin mais je n'ai toujours pas d'appareil numérique et le scanner est débranché. Donc il faut se concentrer. Si on regarde le trottoir en partant de "chez nous" et en allant après "chez la voisine", on voit :
* notre pas-de-garage : suffisament grand pour une voiture
* son pas-de-garage : pas assez grand pour son veau
* un bout de trottoir libre : assez grand pour ma petite voiture
* le pas-de-garage d'un autre voisin
Est-ce que vous voyez où je veux en venir...? Dès qu'on peut, on la nique, enfin, on la dérange en se mettant sur la petite portion de trottoir.
C'est petit, c'est mesquin, ça fait du bien.

La suite des aventures de ma vieille conne de voisine au prochain numéro. Il sera question d'animaux domestiques et de travaux, y'a trop de suspence. Pour l'instant, je vais essayer de mettre des images dans la colonne de droite, en allant copier dans le code source d'A n g e l

17 août 2005

Je tente une activité physique... c'est pas gagné...

Aujourd'hui, j'ai décidé, je sais pas pourquoi, de ranger quelques trucs. La bordel-attitude allant souvent de pair avec la feignasse-attitude, il se trouve que j'avais des fringues qui traînaient dans un coin, pas rangées, dans un panier. Le dit panier étant plus grand que moi, il fallait faire quelque chose...
Je ne sais pas si c'est la fréquentation des blogs, la lune ou une conjonction stellaire mais ça m'a pris comme ça, comme une envie de ..., ça m'a pris d'un coup. Je décompose le mouvement, j'en reviens pas moi-même.
Phase 1 : extirper le panier jaune de sous le tas et le remplir raisonnablement. Une seule solution : jeter toutes les fringues sur le lit.
Phase 2 : plier les fringues puis les mettre dans les placards. Ouais, je vais pas les repasser non plus. Si? Non, mais ça va pas bien ou quoi?
Phase 3 : recommencer depuis la phase 1 jusqu'à épuisement du tas.
Faciiiiile!
Le petit souci que j'ai rencontré, c'est que je n'ai pas dépassé la phase 2. Quand il a fallu ranger les premières fringues, j'ai redécouvert mes placards (ben oui, on piochait direct dans le tas). Et dans mes placards, plein de vieux trucs, jamais mis depuis mes 15 ans, et ça fait un bail, moi j'vous le dis. Ni une ni deux, c'est trois poubelles de 100 litres qui végétent maintenant au garage, remplies jusqu'à la gueule de vieilles fringues moches et d'anti-mites qui puent.
Le tas a diminué d'un tiers, ce que je trouve très raisonnable, il me fait moins peur, je vais pouvoir dormir tranquille.
Finir le rangement? Ouais, ouais, demain............

edit : y'a un/une américain(e) qui est venu(e) sur mon blog. Quelqu'un avec un mac. Limite, ça fiche la trouille...

14 août 2005

Fais un effort, feignasse !

Bon, faut que je me remue un peu, maintenant que j'ai des visiteurs. Enfin, une visiteuse mais célèbre hein, c'est pas n'importe qui.
Donc, il faut que je remplisse. Vu que le chat n'a rien fait d'extraordinaire depuis quelques jours (il dort, il mange, il ch** euh...il fait des trucs de chat), je vais causer de moi, ma vie, mon oeuvre.
Ouais, hein, ça fait peur !
Dans la vie, Pooka fait semblant d'être prof d'histoire-géo. Semblant parce que je n'ai pas le concours qui va bien mais que l'Educ nationale me recrute quand même pour boucher les trous. Si tout va bien, dans 15 jours-un mois, je pourrais raconter mes folles aventures au pays des ados et balancer sur leurs grosses anneries. Je pourrais aussi narrer (j'ai du vocabulaire, faut pas croire) mes aventures passées mais là, j'ai la flemme.
Parce que oui, il est 14h passées et je me lève.
Un point très important à savoir chez moi = je suis une grosse feignasse. Pas le genre "je fais plein de trucs parce que obligée mais dans le fond, ça me fatigue", non, le genre "j'ai des trucs à faire, obligé, mais ça me fatigue, trouvons donc un moyen de contourner l'obligation".
Il y a donc dans cette maison la sale bête n°1, la vraie (petite, noire, avec plein de poils) qui dort 20h par jour mais c'est normal, la sale bête n°2, la copiteuse (plus grande, brune, avec vachement moins de poils, ouais, moi) qui aimerait bien aussi dormir 20h par jour et... et ... un gentil garçon qui lève souvent les yeux au ciel, qui se demande de temps en temps où il a bien pu attérir mais qui reste parce qu'il est couragueux, qu'il a pas peur, que c'est un homme, un vrai.
Donc, voilà, présentation sommaire, s'il y a des questions, les croquettes sont là, en bas.
Une petite précision, la wishliste (à droite), c'est juste un essai pour niq...maîtriser le html. Et je l'ai eu.... mouahahahahah, j'ai créé une nouvelle boîte et j'ai écrit des trucs dedans avec des liens et tout.
Strofor, strobô, strocool.

A vous les studios !

01 août 2005

Le pourquoi du comment

Alors, pourquoi "viens ici sale bête"? A quoi (ou à qui) peut bien faire référence cette invective?
Bon, j'ai un chat. Un gros chat noir, plein de poils et un peu limité. Il est mignon, ça le sauve parce que c'est pas avec son intelligence surhumaine (euh surchatounesque?) qu'il va survivre.
Exemple : en face de chez moi, il y a un grand garage, ouvert de temps en temps. Ben, ce con de chat s'est fait enfermer dedans. Non, pas une fois (ça peut arriver), non pas deux fois (pour être sur, peut-être) mais bien six fois.
En ce moment, il reste à la maison parce que je le soupçonne de s'être pris une branlée. Les chats sont nombreux dans le quartier, ils ont un grand terrain vague à se partager et pour le malheur de la grosse boule de poils que j'héberge, ils sont pas tous castrés. Donc, mon chat est pété de trouille, en plus d'avoir mal aux pattes. Je pense qu'il s'est encore arraché des griffes (suis pas allée voir, pas envie de perdre un oeil), c'est son grand jeu, ça serait que la troisième fois (oui, je fais des stats). Au moins, quand il est en convalescence, il fait pas moins de conneries...
Ah oui, je n'ai pas d'appareil photo numérique ou de portable qui prend des photos donc la sale bête continuera de mettre ses poils chez moi et pas sur le oueb.

Le retour de la vengeance

Suite des aventures de Pooka au pays des cons, j'ai nommé le supermarché L*eclerc. J'avance pépère et je vois, là-bas au loin, un mec qui avance lui aussi dans ma direction mais vraiment dans ma direction, genre, s'il continue, il va me rentrer dedans. Je vois à son oeil méprisant qu'il ne dévira pas de sa route pour une simple fûmelle. Je ne suis pas qu'une simple fûmelle mais il ne pouvait pas le savoir, l'innocent.
Dommage, moi non plus, je dévirais pas de ma route, je l'aime bien c'te route, spadebol, limite c'est mon destin. J'évalue le gabarit de l'adversaire (crevette de compet') et je me prépare donc au choc. 0.5 seconde avant l'impact, je me fixe. Conclusion, la crevette a fait un joli demi-tour.
Mais, quoi, qu'entends-je, il la ramène, comme quoi, j'aurais du le laisser passer? Je suis au supermarché, en terrain hostile et il me les brise! Dommage again ! Je lui ai dit, en résumé, que s'il était pas content, c'était pareil, que la sortie, c'était par là et la pharmacie juste en face. Il fulminait, sa bouche s'est ouverte deux trois fois mais rien ne sortait. J'ai pas pu résister : "alors, alors, une petite réplique cinglante, là, non? Non? Ca vient pas? Oula, y'a les deux neurones qui viennent de court-circuiter! Dommage !" Et je me suis tirée.

On me souffle dans l'oreillette que je finirais par me prendre une beigne un de ces jours mais c'est pas grave, j'aime l'aventure hihihi !

Le coup de la tong

A force de lire des blogs deci-delà, tout un blog et toutes ses archives, certaines choses font leur chemin jusqu'à votre subconscient. Des choses étranges. Genre une tong.

De retour du leclerc, l'autre jour, j'ai un peu gueulé dans la rue...
Ne trouvant pas de place devant chez moi, j'opère une marche arrière pour me garer... 20 mètres plus loin. Une grosse bagnole genre b*m*w décide que c'est le moment pour accélérer et me colle le train. Il me manquait un petit mètre pour que je fasse mon créneau. Je regarde dans mon rétro et le gars me fait un petit geste du genre : "avance!".
Et là, je ne sais pas ce qui c'est passé, j'ai sorti la tête par la fenêtre direct et je lui ai dit un truc du genre : "Eh, tu vas la reculer ta grosse bouse que je puisse me garer ou je te me mets un coup de tong".
Il me répond (il me répond l'inconscient) : "je peux pas, j'avance"...
Ca a fait shboum la-dedans : "et moi, je recule, comment veux-tu, comment veux-tu..."
Il est devenu écarlate et a reculé son veau. J'étais super fière de moi.