27 février 2008

Cottage, clap de début

Je trouve que ce blog commence à un peu trop causer de broderie et plus assez des trucs d'avant, genre "mes voisins sont des gros pignoufs" ou alors "mon chat, sa vie, son œuvre, son gras, ses poils". Je pourrais faire toute une liste édifiante des gougueules ricouestes pas piquées des vers que je collectionne depuis pas mal de temps mais j'ai la flemme. Je pourrais aussi me lancer dans toute une diatribe sur la nuée de jeunes qui passent tous les jours sous mon nez à la world compagny du vite-manger mais je viens de me les tartiner pendant 4 heures cette après-midi et si je vois une seule mèche plaquée horizontalement sur le front, une seule crête ou une seule casquette king size (sans parler des cagoles, phénomène typique du sud du pays), je crois que je vais mordre.

Donc je pense que pour maintenir ma santé mentale dans des limites à peu près saines, je vais m'abstenir pour aujourd'hui. Concentrons-nous sur les choses calmes, mignonnes et rigolotes comme mon cottage Botty Thread. Qui a fini par traverser la Manche avec ses petits bras musclés et a trouvé ma boite aux lettres. Pour ne pas changer, je l'ai commencé tout de suite. Enfin, je suis allée faire des photocopies des deux grilles parce qu'on sait jamais hein.
*roulement de tambour*
Les deux premiers oiseaux, les tout petits trucs que l'on voit en haut à gauche. Et en plus, je me suis plantée. Il a fallu que je pénélope celui du bas, comme la grosse incapable que je suis, je me suis gourée (et pas qu'un peu) d'une bonne quinzaine de rangs. Tant qu'à faire.

Comme cela ne se voit surement pas sur la photo (toujours aussi pourrie, le pookathon continue pour m'offrir un apn, à vot'bon cœur m'sieurs-dames), la toile est une aida 6 ou 6,5 (sais même pas si ça existe) bleu ciel et les cotons, pas des DMC mais des Madeira. Jamais entendu parler mais bon, ça a l'air d'aller pour l'instant, juste l'impression qu'ils sont un tout petit peu plus fins que les moulinés dmc mais peut-être que je fantasme.

J'ai donc poursuivi vaillament et j'avance, j'avance. C'est très agréable, ce genre d'ouvrage parce qu'avec les points arrières (100/cm² ou pas loin), on a l'impression de dessiner et de colorier la toile et moi, ça me plait vachement.
Voilà mes dernières avancées : le chat à la pointe du toit et la cheminée de gauche.

Et enfin, une vue d'ensemble pour bien voir le ridicule pourcentage de ce qui a été fait et le monstrueux pourcentage de ce qu'il reste à faire :
Voui, j'adore repasser mes toiles. J'en vois pas l'intérêt si la brodouille n'est pas finie et comme je ne finis jamais rien, je repasse jamais. D'ailleurs, c'est bien simple, le fer à repasser de la maison a été acheté par mon beau-père qui l'a offert à El Marido et pas à moi. Le message est assez clair, il me semble...

25 février 2008

M'a gourrée

J'en avais parlé jadis mais apparemment, j'avais raison d'avoir des doutes. Ma tata n'a pas 60 piges cette année mais seulement 59. Donc, bon, je ne me vois pas débarquer avec mon paquet : "coucou tata, joyeux 59 ans, ohlala, ça se fête, un chiffre pas rond comme ça". J'aurais l'air d'une grosse couillonne et c'est une sensation que j'apprécie modérément. J'ai un an pour finir la recette d'anniversaire, tant mieux parce que j'ai commencé par la partie la plus chiante, le gros placard blanc dans le coin en haut à gauche. Voilà ce que ça donne :
On voit rien hein? Nan mais en vrai, j'en ai fait vachement plus (toute la moitié infiérieure du "A" et le blanc qui va avec) mais j'ai pas pris de photo.
J'ai donc un an pour finir le bouzin et comme de bien entendu, devinez ce qu'il s'est passé? J'ai remisé l'engin au fond d'une boîte et j'en ai dégainé un nouveau. Mouahahahahah, jamais rien ne sera fini, c'est une malédiction.

12 février 2008

Toute pourrite dedans




You Are 80% Evil



You are very evil. And you're too evil to care.

Those who love you probably also fear you. A lot.

Trad (all by myself) : vous êtes trèèèèèès mauvaise (oui hein). Vous être d'ailleurs trop mauvaise pour en avoir quelque chose à foutre. Ceux qui vous aiment ont sans doute aussi peur de vous. Beaucoup.

Ouééééé, maintenant que les bases sont posées, phase 2 de mon plan machiavélique...




You Are Destined to Rule the World



You have the makings of a very evil dictator...

Which is both kind of cool and kind of scary!

Will you rule the world? Maybe. Maybe not.

But at least you know that you could.


Trad again (toujours librement inspirée) : Vous avez tout pour faire un très vilain dictateur (d'ailleurs, je vois pas pourquoi ils ont choisi un petit château bien propret comme illustration, j'aurais mis Vlas Tepes Dracula l'empaleur. Petits joueurs). Ce qui est très cool et très effrayant (ben oui, effrayant, faut que ça pête un peu. Imagine le despote qui se présente comme suit : "bonjour, je suis le vilain dictateur du pays de Barbie". Tu lui jettes des cailloux, aucune crédibilité). Est-ce que vous dominerez le monde? Peut-être. Peut-être pas. Mais vous savez que vous en êtes capable (d'écraser tous ces petits cafards sous vos chaussures, ahem, je m'égare).

J'adore les quizz.

09 février 2008

La carte bleue a fumé

Même si je gagne 3 cacahouètes et demi à la World Compagny, j'ai réussi l'exploit de dépenser tous mes sous. Preuve ci-dessous :
- Une fiche Lili Points, "la recette d'anniversaire" pour offrir à ma tante qui fête ses 60 ans cette année (si j'ai bien compté mais depuis quelques jours, j'ai comme un doute).
- Les deux échevettes qui me manquaient pour faire ça.
- Une toile, toujours pour le même truc mais y'a eu plantade. Comme j'ai tout commandé par le net, la toile est trop claire. Spagrave, on thésaurise.
- Des anneaux pour transporter mes cartonnettes en voyage. Parce que je suis allée à Paris y'a deux semaines mais en fait, j'ai pas amené de cartonnettes dans le train.
- Et enfin, mon nouveau meilleur copain, mon tambour Qsnap. Il est vachement bien. La toile est tendue à craquer, tout comme j'aime, elle ne s'abime pas et le fait que le machin soit carré me permet de broder sans changer le tambour de place toutes les trois minutes. Bref, je l'aime.

Donc, je me suis plantée sur la couleur de la toile (de lin s'il vous plait). Ni une ni trois, j'en commande une autre, plus sombre :

Oué, bon, elle est un peu verdâtre mais ça rend plutôt bien (dit la fille qui essait de se convaincre toute seule). En commandant sur le net, y'a des frais de port, on est bien d'accord. Donc, autant commander plusieurs trucs pour rentabiliser. J'ai donc commandé un kit d'une nouvelle série chez nous les frenchies qui me faisait de l'oeil depuis pas mal de temps chez nos voisins grand-britons. Comme le kit doit traverser la Manche à la nage, je ne l'ai pas encore reçu mais je le montre quand même, je ne suis pas si mauvaise :
Il s'agit du Cut Thru' Cottage d'Amanda Loverseed et oui oui oui, il est super beau. Mais il est super pas là et je commence à m'impatienter. Bientôt je vais me mettre à trépiner et on sera alors sur la pente savoneuse qui glisse vers le mail enflammé : "où est mon kit bordel de merde?" Oui, je sais, je suis vulgaire.

Mais ma pauvre carte bleue n'en avait pas encore fini... Voyage à Paris donc, pour des raisons top secrètes pour l'instant (un indice : c'est jaune). Je ne pouvais décemment pas monter à la capitale sans trainer El Marido dans une (des) boutique(s). Et là, le drame. La boutique du Bonheur des Dames. Résultat :
deux kits du Bonheur des Dames, le printemps et l'automne. Le printemps, pas pour le côté best-seller mais parce qu'il y a des fées dessus (en tout cas, des machins avec des ailes) et l'automne, parce qu'il était encadré dans la boutique et que... ah oué... quand même, sans compter tous les pompons et moi, j'aime bien les pompons qui pendouillent. Ensuite, j'ai ouvert les kits et j'ai regardé les diagrammes. J'ai pas pleuré mais El Marido a bien rigolé.

Mais là, c'est bon, j'ai de quoi broder jusqu'à la fin de mes jours et même un peu après. De toute façon, j'ai plus un kopec et à part racketter des vieilles, je vois pas bien de solutions.
Une info d'importance : je n'ai pas encore commencé les BDD mais ça ne saurait tarder. Pooka, serial starter et qui finit jamais rien.