27 septembre 2008

Delicious Emily's Tea Garden

Aaaah, Delicious. J'aime beaucoup. J'ai joué au premier, au deuxième, à l'édition spéciale Noël et mainteant voilà qu'arrive sur nos écrans Delicious Emily's Tea Garden, soit le quatrième.

J'aime beaucoup le design de ces jeux, une 2D (en fait les personnages sont tout plats), très dessin. Et il faut encore une fois cliquer partout dans un resto.
Donc on retrouve la même ambiance, le même principe de jeu (cliquer sur les produits puis sur les clients puis sur la caisse) et les mêmes personnages : la femme d'affaire stressée, le touriste, les nenfants et... et...

les petits vieux (la vieille à chien surtout, ma préférée) qui mettent trente plombes pour tout, choisir, manger, se caser. Une vraie plaie. Des vieux quoi.

Bon, faut pas se voiler la face, tout cela ressemble furieusement à la franchise des Diner Dash. Toujours le même jeu, seuls les décors changent. Çà veut pas dire que c'est pourri, il y a juste un gros "je surfe sur la vague" ou "on ne change pas une équipe qui gagne" qui se met à clignoter devant mes yeux, assortis d'un "vous êtes des grosses vaches à lait, donnez nous votre code de CB"...

Bon, là, au moins, on sait où on va et tooooouuuuut le chemin à parcourir.

Et il y a même une salle des trophées avec des plantes qui poussent au fur et à mesure des prouesses accomplies. Ca change un peu de la sempiternelle médaille ou de la coupe des champions pourrave.

On peut aussi enchainer les actions à l'avance en cliquant partout (un truc que j'adore faire). Petit défaut : rien n'indique dans quel ordre on a cliqué et quand on a le cerveau qui fuit, ben, ça peut poser problème. On ne peut pas non plus annuler une chaîne d'actions (ou alors j'ai pas trouvé), ce qui est un petit peu con.
Les niveaux sont assez longs et un peu chiants au début (on ne fait pas grand chose) mais très vite, les clients affluent et cela devient très dynamique.

Encore un décorateur gladiateur. Et en plus, il est Français, François... C'est dingue, les Français sont soit des peigne-culs à baffer soit efféminés au dernier degré (stade Zaza de la Cage aux folles) soit les deux.

Des petites nouveautés quand même pour cet opus :
- les réservations par téléphone qui rajoutent pas mal de piment et de sueur car il faut jongler avec les clients présents et les tables à réserver. Bonne trouvaille.
- la souris qui sort du plancher...

Cette saleté de souris (qu'est-ce qu'elle fout dans un resto, je vous le demande?) est présente dans tous les niveaux du jeu. Elle couine et il faut lui cliquer la face. Bon, j'ai triché, j'ai fait des captures d'écran, j'ai mis sur pause et j'ai cherché peinard. Là, par exemple, elle est à droite, derrière le tonneau.

La petite histoire est mignonette (aka cucul à soujait), Emily a même un soupirant, Brad le gosbô de la plage :

Là, il essaie d'impressionner une pauvre fille en lui crachant des flammes à la figure.

Une fois un resto complété, on peut y accéder dans un autre mode de jeu, sans limite de temps, le but étant de récolter le maximum de thunes avant d'avoir trop de mécontents. Mais j'ai pas trop testé, j'en avais un peu marre d'Emily...

Verdict : comme ses prédécesseurs dans la série des Delicious, Emily's Tea Garden est un jeu très bien fait, la difficulté progressive des niveaux est bien dosée, les graphismes sont bons, le gameplay est bon, les sons sont bons... (sauras-tu reconnaître la référence hautement culturelle de cette phrase?). Je recommande !

25 septembre 2008

Cake Shop

Aujourd'hui, prems à se voir décortiquer : Cake Shop.Une blondasse sort de la fac, envoie une lettre de motivation toute pourrite et est engagée pour devenir Café Manager. Voyons voir...

Premier niveau assez facile : empiler des tranches de cake de couleurs différentes en fonction des désidératas des clients. Les piles de gâteaux se régénèrent d'elles-même et les clients n'apparaissent qu'un à la fois. Pour l'instant, c'est un peu chiant mais persévérons...

Présentation du niveau : pas d'objectifs à atteindre, assez rare, seulement en faire le plus possible dans le temps imparti et là, vous pouvez voir que j'ai la classe. On trouve par contre un indice de "mood" (elle est déprimée la serveuse?) et de "mastery". En gros, plus on a de pourboires, plus on devient balèze et on peut acheter des améliorations à un black en salopette qui visiblement aime les films de gladiateurs (mais j'ai paumé la capture d'écran).
Côté graphismes et sons, c'est très chouette, ils ont fait des efforts les Russes (je dis Russes parce que dans la liste déroulante des crédits, ils s'appellent tous Serguei ou Ekaterina). Ah oui, ne comptez pas sur moi pour commenter les musiques, je les coupe toujours parce que la lobotomie, oui mais à petites doses.
Alors la blondasse déprime, sa maison (et sa môman sans doute) lui manque. Qu'à cela ne tienne, sa patronne la met en relation avec un autre amateur de salopette et c'est parti pour le chantier de construction. Il faut que la serveuse soit dans un bon mood sinon c'est la cata au pays des capuccino.

Ouhlala, un trou dans le sol, c'est trôbôôôôôô. Pfff, cagole...

Petit à petit, on achète de nouveaux appareils pour la boutique, diversifiant l'offre et donc on se met à cliquer partout à la fois. Ca commence à devenir intéressant. Il faut jonfler entre les sous que l'on met dans le magasin et ceux pour la maison mais au final, tout va dans la poche de l'internationale des gladiateurs en salopette...
Seul problème : pas d'objectifs, pas de carte récapitulant les niveaux à faire (un beau parcours du village de bouseux à Hollywood) donc euh... ça s'arrête quand? Quand la maison est finie? Quand le café a toutes les améliorations? Quand les deux salopettes vont se marier en Californie?

La maison progresse, pas le choix, à la fin de chaque niveau, la blonde (j'ai oublié son nom) pousse des soupirs à fendre l'âme et ça me crispe donc je lui fais des escaliers. Cherchez pas, c'est boréal...

Les niveaux sont assez courts, demandent un peu de coordination et de concentration mais rien d'infaisable. Quelques astuces :
- au début de chaque niveau, avant l'arrivée du premier client, vous avez quelques secondes pour lancer un produit d'avance de chaque. Préparez les, c'est toujours ça de gagné.
- faites les gateaux en dernier. Dans une commande gatal, coca, barbapapa, on fait la barbapapa en premier (on en relance une et on prend celle faite d'avance), le coca (pareil que Miguel) et enfin on empile le gatal. Ca a plutôt bien fonctionné pour moi.

Verdict : bon petit jeu, je recommande même s'il est très vite fini.

Les petits jeux

Je suis une vraie grosse fan de "petits jeux", ces jeux qui fleurissent sur le oueb et auxquels on peut jouer une heure gratos, sans même filer son numéro de cate bleue. Donc je joue, vraiment beaucoup mais j'en ai jamais parlé. Pas parce que j'ai honte mais ça s'est pas trouvé. Je ne joue pas à tout, je sélectionne, je trie, je suis impitoyable. Par exemple, je ne joue pas :
- aux jeux de lettres parce que de 1, je suis nulle (dyslexie mon beau pays) et de 2, c'est en anglais (même si je suis fluent, faut pas déconner).
- aux jeux de plateformes. Je dois avoir été traumatisée par Super Mario sur ma vieille NES, fallait sauter partout pour trouver les passages secrets et ça, ça me gonfle.
- aux hidden objects. Jeux assez fameux et très à la mode en ce moment, j'y joue très très peu parce que si je ne trouve pas le fameux bidule caché dans les trois secondes, ça m'agace et une fois agacée, c'est foutu, plus jamais je ne veux entendre parler de toi, jeu pourri.
Mais alors à quoi je joue? De temps en temps, un petit shoot'em up parce que ça détend, un peu plus souvent un match-3 (où il faut associer des éléments pour les faire disparaitre d'une grille, grosso modo) mais la plupart du temps (tout le temps en vrai), je joue à ce que nos amis grands bretons appellent les time management. On y dirige une entreprise (souvent de bouffe) et il faut courir (cliquer) partout parce que les clients sont pas contents et qu'ils ne veulent pas attendre (comme dans la vraie vie du réel de la world company). La petite histoire de présentation est souvent la même : Bidula (99% du temps, c'est une nana) sort de l'école, est passionnée par un truc et décide de monter sa propre boîte. Et hop, en avant pour une expension mondiale.
Mais moi, ça m'amuse. Donc je me lance dans les chroniques. Enfin pour aujourd'hui, on verra demain, j'en aurais peut-être déjà marre...

18 septembre 2008

Albatora

Les nouvelles aventures de Pooka la Terreur qui est passée à deux poils de fesse de s'appeler Pooka la Borgne ou Albatora donc.
Cet hiver, vous vous souvenez peut-être, j'ai failli fêter mon anniversaire aux urgences (non, j'étais pas bourrée). J'avais ainsi presque inauguré une nouvelle aile de l'hôpital. Même chose cette fois aussi, un nouveau bâtiment, tout beau, tout neuf, fallait bien que je l'essaie. C'est chose faite.
Un superbe abcès cornéen (une plaie bien bien infectée dans l'œil), 6 jours d'hosto et au moins deux semaines d'arrêt, c'est pas mal, on peut dire que je fais pas les choses à moitié. Le truc le plus rigolo, c'est les premières 24 heures, quand tu ne sais pas si tu vas te faire charcuter ou pas, si les germes vont résister aux antibios ou pas, si
l'œil va fondre ou pas...
Mais les réjouissances ne sont pas finies. Ensuite le protocole voulait que je recoive quatre gouttes différentes toutes les heures. Vraiment toutes les heures. Même la nuit. Pendant trois jours. On peut dire que c'est légèrement fatiguant. Mais juste légèrement parce que je ne suis pas sûre de m'être réveillée toutes les fois. Comme quoi, dormir comme une masse, n'importe où, n'importe quand, peut avoir une certaine utilité.
Ca aurait pu passer comme une lettre à la poste si ce n'est que l'un des collyres était... comment dire... vigoureux. La vache! J'avais l'impression de le sentir couler le long de mon nerf optique jusqu'au cervelet. Ca piquait comme pas permis mais j'ai survécu, j'ai mordu personne, je suis une héroïne, je veux une médaille.

Non, en vrai, je voudrais juste que ma pupille retrouve sa taille normale, que mon
œil soit moins injecté de sang et je m'estimerais satisfaite. Parce que se balader avec une tronche de vieille junkie sur le retour, c'est plaisant un moment mais faut pas pousser mémé dans les orties trop longtemps.
Quoique, ça peut être pas mal pour coller les foies aux gnards de la maternelle d'à-côté. Ben quoi? Faut bien que j'occupe mes journées...