20 août 2005

Ma chère voisine

Ca me démange depuis quelques jours, il faut que je parle de ma voisine. Ma voisine est vieille et conne, c'est une vieille conne, voilà, c'est dit, le décor est planté. Je me la farçis depuis six ans maintenant, l'homme depuis beaucoup plus longtemps. L'ambiance est super bonne entre nous deux, notre chat, elle, son fils et ses clébards.
Mais procédons par ordre.

On va commencer par les petits noms que l'on se donne entre nous, c'est trop mignon. J'ai vendu la mêche, nous, on l'appelle "la vieille conne" et son fils "l'aut' limité". Comme mon chéri habitait ici avec son père et que le courant ne passait déjà pas (c'est rien de le dire), il se retrouve affublé du mélodieux "le fils du fou". Ahem. Quant à moi, après avoir été "la copine du fils du fou" (on respire), j'ai pris du grade et je suis devenue "l'emmerdeuse". Stro la classe.

Notre vie est rythmée par de petites mesquineries quotidiennes, par exemple : "oh, ben alors, je me suis trompée de poubelle, dis donc, et j'ai vidé directement la litière de mes trois chats dans la votre. Ca doit être à cause de mon âge". Mais bien sur...
Elle nous gueule dessus mais dès qu'on répond (parce qu'on répond, on est mauvais, il parait), on devient de méchants tueurs de vieux (qu'est-ce que je disais) parce qu'elle est cardiaque, que son fils est en phase terminale (de quoi tu sais pas et depuis au moins 5 ans) mais ça l'empêche pas d'avoir de gros besoins (oui, oui, seskuels, yeurk).

La bataille la plus visible, la plus dure se livre autour des voitures. Notre rue est à stationnement unilatéral alterné. Intermède explicatif : toutes les voitures sont garées du même côté de la rue et on change tous les quinze jours.
Quand on est garé de notre côté commun, pas de soucis, chacun a son pas-de-garage réservé, ça va... enfin presque. Parce que maintenant, on a deux voitures, hihihi. Ce serait plus facile à comprendre avec une photo ou un petit dessin mais je n'ai toujours pas d'appareil numérique et le scanner est débranché. Donc il faut se concentrer. Si on regarde le trottoir en partant de "chez nous" et en allant après "chez la voisine", on voit :
* notre pas-de-garage : suffisament grand pour une voiture
* son pas-de-garage : pas assez grand pour son veau
* un bout de trottoir libre : assez grand pour ma petite voiture
* le pas-de-garage d'un autre voisin
Est-ce que vous voyez où je veux en venir...? Dès qu'on peut, on la nique, enfin, on la dérange en se mettant sur la petite portion de trottoir.
C'est petit, c'est mesquin, ça fait du bien.

La suite des aventures de ma vieille conne de voisine au prochain numéro. Il sera question d'animaux domestiques et de travaux, y'a trop de suspence. Pour l'instant, je vais essayer de mettre des images dans la colonne de droite, en allant copier dans le code source d'A n g e l

1 commentaire:

  1. ahaahahahhaah copiteuse! m'en fous je viens pomper ton code pour faire des boites, tralalalallalala.

    la voisine, eh ben euh le tout est de rester d'une politesse glaciale et limite surhumaine. Ca casse.

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On dépose ses croquettes ici...