10 juillet 2012

Perrette et le pot au lait aka Ginette va au marché

Depuis que je suis une inactive assistée, entretenue par les impôts de ceux qui travaillent, j'ai un peu de temps devant moi. C'est bien connu que les chômeurs sont que des feignasses qui se complaisent dans une situation qui les enchante, les poches remplies du fric envoyé par tombereaux entiers par l’État. Les fameux "quand on veut, on peut","faut se donner les moyens de réussir" assénés par des fils à papa nés avec une cuiller en argent dans la bouche. Mais passons.
Je ne bosse pas, je suis à la maison, je bricole mais avec un fond sonore sinon ça me gonfle assez vite. Comme je n'ai pas la télé, je gloutonne les replays, surtout ceux de France Télévision et je suis tombée sur une série d'émissions à faire froid dans le dos (froid dans l'estomac surtout) sur la nourriture, les lobbies du sucre et de l'agro-alimentaire qui bidonnent des études de santé publique, on mange de la merde qui vient de l'autre bout de la planète, on va tous mourir. En gros.

Donc, je décide comme ça, hop, de changer de sources d'approvisionnement. Donc marché local, produits locaux, on devient gros mais spagrave c'est écolo (en très résumé).
Me voilà partie, guillerette avec ma charrette .

Purée, faut que j'arrête de faire des rimes toutes pourraves, on va me prendre pour un barde en collants.
La première fois a été une éclate totale (contrairement à la légende qui veut que les premières fois soient pourries)(c'est pas des premières fois au marché dans la légende ? My bad). Il faisait beau, y'avait pas trop de touristes, j'ai un peu discuté avec les gens ou plutôt : "j'ai sympathisé avec un crémier qui m'a expliqué les tenants et les aboutissants de sa profession avec beaucoup de simplicité"© (name that show). Et j'ai ramené plein de bectance à se pâmer.

J'ai donc décidé de convertir El Marido au charme sans cesse renouvelé du marché en zone urbaine et touristique.
Sauf que.
Sauf qu'on a un début d'été de merde et que forcément, on s'est pris une drache millénaire sur la poire. Qu'on avait qu'un seul mini parapluie. Qu'on avait pas de pull ou d'imper. Qu'on a ruiné nos pompes. Qu'on a failli perdre un œil chacun à cause des parapluies des vieilles mal polies.
En bref, c'était la merde noire. Noire et intégrale. Et comme c'était mon idée, je vous laisse imaginer le niveau de ralage de ma chère moitié. Heureusement qu'on a mis la main sur un poulet rôti. Un poulet roti pas industriel avec des patates sarladaises, ça calme tout le monde et de toute façon, t'as la bouche trop pleine pour parler.

Le butin : pas de photo de la seconde expédition. C'était trempé, on était trempés et on en avait plein le dos. Mais tout de suite, photo de la première expédition idéale (dite la chance du noob débutant) :
Pas mal hein ? Par contre un truc à retenir. Exceller à Tetris pour tout faire tenir dans la chariote, c'est bien. Inclure le poids et la résistance des produits dans l'équation, c'est mieux. Exemple par l'image :
Ne pas mettre les patates sur les cerises sur la veste sinon tu obtiens des cerises en purée et une veste toute tachée.

Et c'est le retour du bardadinage...

2 commentaires:

  1. j'aime beaucoup la boite à M&M's ........

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    1. C'est devenu la boîte à oignon, ail et échalote, y'a belle lurette qu'il y a plus de M&M's dedans :)

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On dépose ses croquettes ici...