15 août 2006

J'suis bien emmerdée...

J'avais promis du sang sur les murs, des dents sur le plancher (j'avais aussi promis lundi mais bon...euh...) et j'aurais presque rien à dire. Le feu d'artifice était chouette et en plus, juste devant chez nous. On n'a eu qu'à ouvrir la porte et on a tout vu, en échappant aux hurlements des gniards... des pitits nenfants, à la fumée et à la foule. Donc chouette. J'aurais bien fait artificier (artificière?) comme métier, j'aime bien faire péter des choses. Bref, le feu d'artifice était mieux que certains que j'ai vu à Bordeaux.
Je n'ai même pas eu besoin d'aller me méler à la populace parce que j'ai pas de rejeton à coller sur un manège, hurlant parce qu'il n'a pas réussi à avoir le tour gratuit. Par contre, j'ai assisté aux courses pédestres zé cyclistes ainsi qu'au concert de Pa*trick Séb*astien y'a un mois (et je ne m'en suis toujours pas remise). Par quoi je commence ?

La tradition des fêtes locales expliquées à l'homme, citadin pure souche

Tout a commencé par un "mais keskessé que ce bordel? J'ai voulu acheté Courier International (oué, on s'intéresse au monde, nous) et la place est condamnée. C'est pas le jour du marché pourtant. Font chier ces saloperies de touristes, suis sûr que c'est leur faute!". Ahem. Chaque village de quelque importance a droit à sa fête votive tous les étés, ici dans le Périgord (ailleurs peut-être aussi mais j'en sais rien, j'y suis pas allée). Dans notre bled, c'est autour du 15 août. La place se remplit de manèges pour les pisseux (mais je l'ai déjà dit), de pêche aux canards et autres attractions pompe à fric mais aussi de tir à la carabine (parce qu'on est des hommes) et d'auto-tamponneuses (ça doit porter un autre nom, faut que je demande au chéri), terrain de chasse des ado du cru. Ca aussi je le sais, je l'ai fait. Oui, j'ai eu 15 ans et j'ai été d'une connerie sans nom, tournant autour de la piste en ricanant pour attirer l'attention du bogoss du moment. Ca marchait jamais, allez savoir pourquoi...
*soupire*
*a un peu honte*
*surmonte*
Bref, en plus des attractions décoiffantes sus-citées, diverses animations sont proposées par le comité des fêtes. Ca peut être tout et n'importe quoi, souvent des défilés : des majorettes, des chars fleuris, des pititnenfants des zécoles. Ici, c'est la course. A pied et à bicylette (à bicyclettttttte). J'ai assisté à la course à pied en presque nocture parce qu'on m'avait dit qu'il y aurait à manger. La soirée a bien commencé quand l'homme, rentrant du boulot, a failli emplatrer le mec de la sécurité qui voulait pas bouger son gros cul pour le laisser se garer devant chez nous à ......10 mêtres. Donc les sportifs devaient faire quatre fois le tour du quartier. Le premier a plié ça en 34 minutes, le dernier, j'en sais rien, j'en avais marre, les brochettes étaient chères, je me suis cassée.
Quant à la course cycliste, le départ et l'arrivée étaient carrément dans notre rue avec un podium et tout et tout. Les coureurs ont dû passer 40 fois devant mes fenêtres mais au troisième passage, j'avais plus d'âneries à leur dire ("vas-y Roger", "on est avec toi Norbert", "Raoul, t'es le meilleur") donc je me suis cassée (suis pas très persévérante comme fille).
Je pensais enfoncer le clou en critiquant le feu d'artifice mais non. Heureusement qu'il me reste le concert de Patr*ick Sébast*ien...

Mais demain, parce que là, je rentre du boulot et je suis claquée...

1 commentaire:

On dépose ses croquettes ici...